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RECHERCHES SUR LA COMPOSITION DES GAZ
DES FOYERS MÉTALLURGIQUES, ETC.
gaz des cubilots ( voir chap. II), dans lesquels on trouve encore des proportions considérables d'acide carbonique, et sur la comparaison des
peut néanmoins, en le rapprochant de la tempéra-
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analyses faites sur les gaz pris dans le voisinage de
la tuyère des fourneaux d'Audincourt et de Pontl'Evêque. La zone dans laquelle il existe de l'acide carbonique parait toujours notablement plus étendue avec le coke qu'avec le charbon de bois. Or, il est très-important que la zone dans laquelle existe l'oxygène et l'acide carbonique ne soit pas
trop étendue. En traversant cette zone, le fer carburé s'affinerait en partie et produirait des laitiers ferreux. Dans les expériences ci-dessus (n" 15
et 16), on peut se convaincre que la quantité d'oxygène combinée dans les gaz est très-notable-
ment inférieure à celle qui correspond à l'azote dans l'air atmosphérique, et ce résultat semble prouver qu'il y a oxydation d'une quantité sensible de fer au passage des matières en fusion devant la
tuyère. On peut déduire de ce fait plusieurs considérations importantes sur l'allure des fourneaux et sur la nature des fontes produites. Considérons le cas où il s'oxyderait du fer devant la tuyère, soit par l'oxygène de l'air, soit par la décomposition de l'acide carbonique formé. D'après Dulong, t litre d'oxygène absorbé pendant la combustion du fer correspond à un dégagement de 6.216 unités de chaleur. Les produits de cette combustion par l'air sont de l'oxyde de fer et de l'azote. La température, calculée au moyen des chaleurs spécifiques de l'azote et de l'oxyde de fer formé, serait 26900 ( Annales des mines, t. III , p. 192, 4e série ).
Bien que ce nombre soit un peu incertain, on
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ture due à la formation de l'acide carbonique dans l'air (22000), tirer cette conclusion, que la température développée par la combustion du fer dans l'air est au moins égale à celle produite par la combustion, également dans Pair, du charbon passant à l'état d'acide carbonique. Si le fer s'oxyde par la décomposition de l'acide carbonique, il faudra 2 litres de ce gaz pour fournir
litre d'oxygène qui, en se combinant au fer, produira 6.216 unités de chaleur. D'un autre côté, il y aura 2 litres d'oxyde de carbone formés, qui, par leur combustion, produiront 6.260 unités, lesquelles auront dû être absorbées et rendues latentes par la décomposition de l'acide carbonique. Ainsi, il y aura d'une part absorption de 6.260 unités de chaleur ; de l'autre, dégagement de 6.216 unités. On peut conclure de là qu'il n'y a pas d'absorption sensible de chaleur dans la décomposition de l'acide carbonique par le fer, et par suite, que le
mélange d'oxyde de carbone et d'azote produit dans cette réaction, conservera la température due à la formation de l'acide carbonique. Si, au
contraire, l'acide carbonique est changé en oxyde de carbone par le charbon, on sait qu'il en résulte une absorption considérable de chaleur latente et un abaissement correspondant de température. Ainsi, plus il y aura de fer oxydé devant
la tuyère, plus la température de la colonne gazeuse ascendante sera élevée après le changement complet de l'acide carbonique en oxyde de carbone. 11 est évident aussi que la proportion d'oxyde de carbone contenue dans les gaz sera en raison inverse de la quantité d'oxyde de fer formée, puisque l'acide carbonique décomposé par le terne