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DES FOYERS MÉTALLURGIQUES, ETC.
76 RECHERCHES SUR LA COMPOSITION DES GAZ portion d'air non brûlé doit être, dans ce cas, beaucoup plus considérable que dans les fours à réverbère à température très-élevée. La nature des houilles employées au chauffage des fours doit aussi faire varier la composition de l'air des cheminées. Une houille sèche ne se comportera pas sur la grille et n'agira pas sur l'air atmosphérique de la même manière qu'une houille grasse. De nombreuses expériences faites sur l'air
des gaz des cheminées des fours à puddler fera reconnaître quelques variations dans leur compo-
des cheminées, en faisant varier la forme et les dimensions des grilles, la nature du combustible et des agents de combustion , l'air et la vapeur
cheminée, un espace porté à une température
d'eau, conduiraient bien certainement à des résul-
tats importants sur la théorie de la combustion dans les foyers à grille.
La disposition adoptée pour les fours à réver' hère prouve qu'on a cherché, autant que possible,
à éviter le contact direct de la flamme avec la matière à échauffer. L'élévation du four tend à diriger le courant de gaz le long de la voûte, en sorte que l'échauffement du fer sur la sole a principalement lieu par le rayonnement de la voûte. Le fer en contact avec le courant de gaz s'oxyderait nécessairement, soit par l'absorption de l'oxy-
gène libre, soit par la décomposition de l'acide carbonique. Quand la masse du fer est considérable par rapport à sa surfiice , on ne craint pas l'oxydation du fer à l'extérieur, et l'on peut alors le mettre en contact avec les gaz, parce que son échauffement sera plus rapide. Quand, au contraire, la surface du fer est considérable par rapport à sa masse, dans le cas de la tôle , par exem-
ple, il est nécessaire, pour éviter un trop grand déchet, d'échauffer le métal autant que possible par rayonnement. Il est probable qu'une étude plus approfondie
sition correspondantes aux différentes périodes de raffinage dela fonte et liées par conséquent aux réacLions chimiques qui se produisentsur la sole du four.
On a vu plus haut que la fumée ne seproduisait dans les fours à réverbère, à puddler et à réchauffer qu'au moment où fon charge le combustible sur la grille. Dans tous les foyers où les produits de la combustion ne traversent pas, avant d'arriver à la
très-élevée, il y a au contraire presque constam-
ment de la fumée. Afin d'éviter cette perte de combustible, ainsi que l'incommodité qui en résulte pour les habitations voisines, on a essayé déjà plusieurs systèmes de foyers fumivores, et la commission des machines à vapeur fait exécuter en ce moment une série d'expériencessurles nombreux procédés proposés en Angleterre pour cet objet.
On me permettra d'indiquer ici le principe de la construction d'un foyer, qui nie semble pouvoir être appliqué avantageusement au chauffiige des chaudières, et qui produirait , je pense , la destruction complète de la fumée. Ce foyer se composerait d'une cuve A (Pl. II, .fig. 4), dans laquelle on pourrait charger une certaine hauteur de combustible par la porte B, et d'une grille CD horizontale ou un peu inclinée , qui s'étendrait en avant de la projection de la cuve A, de façon à ce que le combustible vint s'y étaler suivant
un plan incliné DE, dont la hauteur EF serait déterminée par l'expérience. Supposons la porte de chargement fermée et le tirage s'établissant à l'aide d'une cheminée, l'air aspiré ne pourra traverser que le combustible contenu dans le prisme