Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 45]

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88 RECHERCHES SUR LA COMPOSITION DES GAZ, ETC.

sans empêcher la fusion des cendres. Je ne sache pas que ce système ait encore été essayé.

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MEMOIRE

La possibilité (l'appliquer au travail du fer et à d'autres usages, des combustibles jusqu'à pré-

Sur les lignites du département des Bouches-

sent sans valeur, se trouve maintenant démontrée. Rien ne s'oppose à ce qu'on utilise, dans des appareils semblables à ceux (l'Audincourt , des ligni-

Par M. le comte H. DE VILLENEUVE, Ingénieur des mines.

tes, des houilles terreuses, des anthracites, dont les procédés actuels de combustion ne permettent pas de tirer un bon parti. Le roulement des appareils exige, il est vrai , une force motrice assez considérable pour l'injection de l'air clans le générateur et dans les fours; mais, comme il n'y a pas

de tirage à établir, on peut utiliser la totalité de la chaleur sensible des gaz brûlés qui ont traversé

la sole du four, et cette chaleur suffirait , et au delà, pour chauffer l'air à lancer sur les gaz et la chaudière à vapeur qui fournirait la force motrice pour la machine soufflante.

du-Blione ;

Dans le département des Bouches-du-Rhône le

terrain ancien et le dépôt de grès houiller sont partout recouverts; sur les points les plus soulevés, on ne reconnaît que le terrain jurassique. Ainsi, au pied de Sainte-Victoire à Aix, on trouve

le calcaire à bélemnites peut-être même quelques assises du calcaire à gryphées, mais rien de plus inférieur dans l'échelle géologique ne paraît. Au bas des escarpements de la Sainte-Baume, ,

à Gémenos et à Auriol, on ne trouve que les assises inférieures d'un grand dépôt de calcaire compacte dont les fossiles tiennent à la fois de la craie et du

jura; ce calcaire nous parut correspondre à la

craie inférieure lorsque nous fimes notre première

exploration géologique en Provence. Cette opinion était d'accord avec la classification adoptée par M. Élie de Beaumont. En 1837 nous annonçâmes que notre opinion, éclairée par de nou-

velles recherches, était changée, et que nous étions amené par l'étude des superpositions à classer ce dépôt remarquable, parmi les deux dernières séries de l'oolite; cette manière de voir a été confirmée par de nouvelles observations faites sur une grande partie de la lisière occidentale des Alpes, et par les recherches paléontologiques de

M. Mathéron; nous avons été surtout frappé de voir le calcaire néocomien du Salève et des en-