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MÉMOIRE SUR. LES LIGNITES
DES BOUC HES-DU-RHÔNE.
campagne Laplace, on observera toujours les
dres que la mine B; les expériences sur le charbon extrait des travaux irréguliers de la concession du plan d'Aups légitiment cette induction. Nous attribuons le mépris dont ces affleure-
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mêmes affleurements.
Plus haut et à l'est, les couches inférieures dis paraissent sous les dépôts plus modernes , immédiatement accolés aux terrains jurassiques et néocomiens de Sainte-Victoire. Ainsi, sur les deux flancs de la vallée de l'Arc, il est impossible de méconnaître l'existence des lignites du :fais. Sur la rive méridionale vers la Pomme, Belcodène et Peynier, ces ligni tes , jusqu'ici négligés ou ignorés, nous paraissent mériter une attention sé-
rieuse. Il y a deux couches qui paraissent avoir une puissance -régulière de plus de 2 mètres , savoir : la couche inférieure que nous avons désignée par la lettre A , et la couche qui lui succède en s'élevant dans la série des terrains, signalée par la lettre B. Si la mise en exploitation de ces deux bancs de combustibles réussissait, on n'aurait pas
à regretter quelques frais hasardés pour en faire l'exploration. La puissance des couches A et B , mesurée à la Pomme dans ces affleurements, ne serait, d'après la distance du toit au mur, que de orn,75 à 1,00 ; mais il y a en ce point un écrasement des couches qui marque leur véritable épaisseur ; dans les travaux de plan d'Aups et de la Cadière, où les affleurements sont aussi très-écrasés, les couches exploitées ont cependant entre 2 et 3 mètres de puissance ;. quant à la qualité, on ne connaît bien que celle de la Cadière ; et celle-ci, dans nos expériences de 1832, à l'arsenal de Toulon , a atteint le chiffre de l'effet utile produit par les mines de Fuveau et de Tretz. Nous croyons, toutefbis ,
la mine A, plus terreuse et donnant plus de cen-
ments ont été l'objet, pendant qu'à quelques centaines de mètres on exploite activement- les lignites supérieurs : 1° à ce que, dans les parties exposées à l'action de l'air et des eaux, ces affleurements sont plus altérés que .ceux des autres li-
gnites; 2° à ce que l'on a pu craindre d'avoir à lutter dans la profondeur contre une trop grande affluence d'eau.
Il nous paraît que le point le plus favorablement placé pour entreprendre des essais d'extraction de ces lignites serait les environs de Gréasque, Fuveau et Belcodène; ces recherches seraient favorisées par les épuisements entrepris pour exploiter les parties profondes des mines connues,
et donneraient, peut-être, un avenir admirable au grand système d'exploitation, qui épuisera bientôt la grande mine du terrain à lignite tertiaire. Dans le bas de la vallée de l'Arc, vers I'dssas-
sin, le Mourillon et le Brus, et plus loin, aux
Martigues, les couches de ce système sont trop peu continues et trop altérées pv les dislocations du terrain pour qu'il soit possible d'en tirer grand profit. Mais à Lafare et Condoux, sur le flanc nord de la vallée de l'Arc, des travaux bien conduits nous paraissent avoir quelques chances de succès.
Lignites tertiaires. Nous avons déjà plusieurs fois énoncé que les
dépôts de lignites décidément tertiaires succèdent Tome r, 1844i, 7