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SUE LA FABRICATION
DU ZINC EN BELGIQUE.
verts à leur partie supérieure et traversés par un arbre vertical, armé de 8 palettes en hélice. Le fond inférieur est percé au moins de deux ouvertures, dont l'une sert au passage de taxe. Celui- ci est mis en mouvement par une roue hydraulique ou une machine à vapeur. La pâte est chargée à la partie supérieure , et l'ouvrier l'arrose avec une quantité convenable d'eau qu'il puise dans un réservoir latéral. Les palettes agitent la terre et la forcent à sortir par les ouvertures pratiquées au fond du cylindre. Un ouvrier la prend à mesure qu'elle se présente, en brisant la colonne qui s'allonge constamment, de manière à obtenir des pains rectangulaires qu'il
servée en tas considérable, est étendue sur une épaisseur de Io à 15 centimètres. On l'arrose
enduit de terre cuite, et pose sur la brouette
destinée à les porter à l'atelier où ils doivent être élaborés.
A Andennes, on calcule que la terre, mise au sommet, est 3 heures avant de sortir du pétrissoir. A Angleur, la terre, mise en mottes par l'ouvrier, est immédiatement placée sur un plan 'incliné qui l'amène dans les caves où on l'a fait pourrir. Quand la pâte est bien faite, elle doit avoir une consistance moyenne, et mouiller le pouce quand il la comprime légèrement. Les avis sont partagés sur l'utilité du pourrissage. Dans les usines de la Vieille-Montagne , on .
le regarde comme indispensable; il s'effectue
dans des caves *fraîches et humides, et on pense qu'il est d'autant plus avantageux, que sa durée est plus longue. Celle-ci varie du reste de Io jours à
an, suivant les besoins de l'usine. A Corfali Prayon et Andénnes, on se dispense complètement de cette opération , du reste fort simple quand elle est terminée, la terre, jusque-là con
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pour lui rendre une partie de l'eau qu'elle a
perdue par évaporation, et on la marche pendant un temps variable de 6 à 12 heures. A Moresnet , le marehage est répété trois fois. Au moment d'être employée, l'argile doit avoir une consistance telle qu'elle s'allonge sans se bri-
ser, et ne mouille plus le doigt quand on la comprime. A Prayon, on l'emploie à un état
d'humidité plus grand que partout ailleurs. C'est du reste une circonstance qui varie avec chaque ouvrier.
L'argile, prête à être employée, est apportée
Fabrication
dans l'atelier de fabrication, qui est constamment des creusets.
entretenu à une température de 20° environ. Elle est placée devant chaque ouvrier sur une table en bois. Le potier en prend un bloc qu'il façonne sous. la forme d'un cylindre vertical, ayant environ 3 décimètres de haut et 12 centimètres de large. Il le saupoudre de terre cuite sur le fond et sur les côtés, puis le place sur le sol. Il l'entoure alors de deux segments demi-cylindriques en fonte (fie-. 21 , 22, 23) de 0,22 de diamètre, qu'il serre à l'aide d'un cercle en fer (fig. 24, 25, .26) de 2 centimètres d'épaisseur et 6 de large. Ce cercle est formé de deux parties s'ouvrant à charnière et se réunissant à l'aide d'un tenon
et, d'une clavette qu'on enfonce avec un marteau en fer. Les deux demi-cylindres forment la partie inférieure d'un moule composé de six segments
pareils s'emboîtant les -uns sur les autres. En moule entier de creuset a donc la forme d'un cylindre vertical de Co t de haut sur 0'1,22 de diamètre intérieur.