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'SUR LA FABBICATION
plus parfaite, en frappant sur toute la cireonfée rence et sur toute la hauteur intérieure du cylindre qu'il vient de faconner, avec un petit tampon en bois de o,o8 de diamètre et 0,25 de long, muni d'un manche de 0,20 (fig. 34.). Après cette opération, il emploie l'alésoir, enlève, comme dans le premier cas, avec ses doigts, le bourrelet saillant formé à la partie supérieure, et lisse intérieurement avec la feuille de zinc mouillée. La troisième partie du creuset se fait de la même ma-
nière ; seulement, on ne laisse plus de bourrelet saillant au sommet , et à l'aide d'un petit saucisson d'argile d'une longueur égale à la demi-cirférenee du cylindre, on fut ce qu'on appelle la gueule , qui est entièrement saillante en dehors du moule; elle a environ 6 centimètres de haut, se termine par un biseau légèrement arrondi (fig. 27 et 28) , et présente, dans son raccordement avec le creuset, une paroi plus épaisse, légèrement oblique aux arêtes du cylindre. On lisse enfin avec la main et un couteau à deux tranchants la partie
supérieure du creuset, et celui-ci est terminé. Dans l'usine de Corfali , on ne fait pas de gueule. Dimensions des creusets.
Les dimensions des creusets sont à peu près les mêmes partout. Dans les usines de la Vieille-Mon-
tagne, excepté celle de Saint-Léonard , ils ont après la cuisson 15 centimètres de diamètre intérieur; la paroi a 3 centimètres d'épaisseur. Quant à la longueur, elle varie à cause de finéga,
lité du retrait de im,o5 ài, Io. Lorsqu'ils sortent du moule, ils ont une longueur de 1m,1 I , non
compris la gueule. A Prayon , ils sont un peu coniques , ont 5 pouces 3/4. (om,196) de diamètre à la gueule, 5 pouces 1/2 (0',161) au fond, et 3 centimètres d'épaisseur. A Arp-deur à Moresuet
Ëbt ÊELGiQLS.
et à Corfali les creusets des trois rangées inférieures ont orn,o4 d'épaisseur de paroi. A Pragon ils ont 1/2 pouce (om,o147) de plus pour le mètre intérieur. Enfin, à Saint-Léonard on donne plus d'épaisseura la portion du creuset
qui doit être placée au-dessous ; qu'à tout le
reste du cylindre. Un creuset ordinaire pèse 36 kilogrammes après la cuisson.
Pour transporter le creuset dans la portion de l'atelier où doit commencer la dessiccation, on le laisse enfermé dans son moule, et on le roule sur la circonférence inférieure en l'inclinant légèrement. Lorsqu'il est en place, on enlève les cercles en fer qui réunissaient les divers segments, et on les emporte pour fabriquer un deuxième creuset
Chaque ouvrier n'a que trois moules, de sorte qu'après avoir fabriqué deux autres creusets, il est forcé de dégarnir le premier. Il le soutient alors par trois tiges en fer ou en bois, qui se piquent dans le plancher, et qui embrassent le creuset, peu près au tier,s du troisième segment, par des arcs de cercle (fig. 35). Un creuset reste ainsi dans l'atelier pendant 8 à ro jours , souvent il se courbe du côté où est situé le foyer de chauffage ; on le redresse en le retournant. Quand il est assez
sec pour se tenir droit de lui-même, l'ouvrier le polit extérieurement avec la main mouillée et une
petite raclette. Chaque ouvrier marque sur la tranche les creusets qu'il fabrique par un chiffre
qui lui est propre. A Angleur, on désigne en outre la date de la fabrication par un chiffre et un
ou plusieurs traits horizontaux marquant la décade et le jour de celle-ci où il a été fabriqué. Au sortir de l'atelier, les creusets sont portés dans:des séchoirs consistant en de vastes cham-
Dessiccation
des creusets.