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SUR LA FABRICATION
Les fours 4uénous venons de décrire sont entièrement construits en briques ; elles ne sont pas toutes réfractaires, et on a même soin d'éviter de les prendre telles, toutes les fois'. qu'on peut s'en dispenser. Les devis ci-dessus comprennent la che-
minée de chaque four, qui a les dimensions indiquées dans le dessin (fig. 69), qui se rapportent à l'usine de la Vieille-Montagne. A Andennes , les fours ne sont pas les mêmes que dans les usines à zinc. Ils ont la forme d'un cylindre à base verticale , surmonté d'une calotte hémisphérique_; le diamètre de la base est de 3 mètres, la hauteur,
au-dessous de la clef, 5 mètres ; le sommet est surmonté d'une petite cheminée, et le four est chauffé à la houille par 8 alandiers à flammes droites ; un pareil four contient 3o.000 kilogr. de terre. Disposition d'une fonderie de zinc ; outils employés pour la réduction. Les usines d'Angleur, de Saint-Léonard et de Moresnet , qui appartiennent à la société de la Vieille-Montagne, peuvent être, surtout la première, regardées comme les meilleurs exemples de l'application du procédé belge. Dans ces usines , les massifs de 4 fours sont rangés en ligne droite dans un vaste atelier, dont la charpente est soutenue par trois murs verticaux et parallèles
DU ZINC EN BELGIQUE.
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disposition adoptée. C'est contre les deux murs latéraux, qui font chacun face à une série de fours,
que sont disposés les différents appareils et outils employés clans le travail. La bâche à mélange est une grande caisse en B.Ichearnélange. bois , dont le bord supérieur se trouve un peu audessus du niveau du sol ; elle a 2 mètres de long,
1,20 de large et o,5o de profondeur. Le charbon et la calamine y sont apportés avec des brouettes,
et sont mélangés à l'aide d'une pelle en fer. La matière ainsi préparée est portée à l'aide de petites caisses parallélipipédiques d'une capacité de pied cube dans les bâches de chargement. Celles-ci sont des vases cylindriques en tôle de de
2 millimètres. Ils ont (fig. 76, 77, 78) une sec-
tion semi-ellipsoïdale, et complétement fermés à l'un des fonds , ils présentent à l'autre extrémité une ouverture dont les bords sont renforcés par une garniture en fer. Le dessin du reste, les détails de l'appareil. Sa longueur est de im,4o ; indique, il a o'n,5o de large et autant de profondeur. Son poids est de 3o kil.
Les bâches de chargement sont portées sur des traiteaux en bois représentés dans le dessin. Le support et la caisse sont indépendants l'un de l'autre, et sont, suivant les besoins du service, éloignés ou rapprochés des fours de réduction. La forme des fours de réduction exige que l'ou-
percés d'arcades. Deux de ces murs servent de paroi
vrier fondeur ait un moyen de s'élever jusqu'à
latérale, et le troisième, situé tout à fait au centre, relie entre eux les différents massifs, tout en
cet effet en permanence devant chaque four; il nous suffit de la mentionner ; elle est représentéefiË . 79
soutenant le faîte. Les fig. 20, 73,' 74 et 75, qui sont le plan de d'Angleur, et l'élévation longitudinale de la fonderie de zinc, font très-bien concevoir la
Tables de service.
mètre au-dessus du sol. Une table mobile est à et 80. Les creusets sont chargés avec des cuillers en
tôle de 2 millimètres, adaptées à un manche en Tome Tr, 0344.
Cuillers
à charger.