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245 La lingotière de la fig. 90, qui n'a que orn,3o de long sur on',15 de large et om,o25 de profondeur, DU ZINC EN DELGIQUE. -
SUR LA FABRICATION
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fer de 2 mètres de long sur o,o15 diamètre. La cuiller a la forme d'un demi-tronc de cône trèsallongé (fig. 81, 82, 83 et 84). Tubes et allonges.
Comme appendices des creusets en terre, je signalerai les tubes en fonte, fig. 3o, qui sont des troncs de cône de on',4o de hauteur sur un diamètre extérieur, de 0", 10 à la base et om,o6 au sommet; l'épaisseur de la fonte varie depuis O"',02 jusqu'à
Corfidi.
Enfin, une troisième lingotière , beaucoup moins employée, est dite lingotière à siphon. Elle se compose (fig. 91, 92, 93 et 94) de deux
om,o I.
parties complétement séparées, pouvant s'appli-
Les allonges sont faites en tôle de 0m,002; elles ont également la forme de troncs de cône de on',62 de hauteur, o,'"o75 de diamètre à la grande base et
entre elles un vide parallélipipédique de on',7o de
on',02 à la petite, chacune d'elles coûte 008 de main-d'oeuvre , fig. 31. La figure 85 représente de petits grattoirs en fer Je tirage du zinc. de o,o8 de long, qui servent à faire tomber le zinc dans les cuillères où on le rassemble. Ce sont Grattoirs pour
de petites barres de fer rond, terminées par des palettes grossièrement circulaires de orn,o4 de diaPoêlons pour mètre et o'n,o1 d'épaisseur. Les poêlons qui servent le recevoir, à recueillir le zinc sont en forte tôle, d'une forme
hémi-sphérique et adaptés à un manche en bois; peuvent contenir environ 15 kilog. de zinc, ils.
fig.
Lingotières.
sert principalement pour couler le zinc le moins pur; elle est cependânt exclusivement employée à
86.
Les lingotières sont de plusieurs espèces. Les plus communes sont celles représentées fig. 88 et 89. Elles sont accouplées deux à deux ; chacune d'elles consiste en un vide à base rectangu,
laire de om,68 de long sur o"', 23 de large et o'n,o25
de profondeur. Les parois latérales sont un peu inclinées pour faciliter la sortie du lingot. A la tête est. ménagée, au-dessus du plan
supérieur.
de
la lingotière proprement dite, une petite cavité dont le fond est incliné vers l'espace où doit se réunir le métal.
quer l'une contre l'autre, de manière à laisser long sur o'",25 de large et om,o1 d'épaisseur. A. côté
de ce premier vide s'en trouve un second beaucoup plus petit qui ne communique avec le premier que par la partie inférieure. Le zinc versé par ce dernier ne peut entraîner avec lui les crasses
qui sont à la surface du poêlon, attendu que celles-ci restent dans la petite branche du siphon.
Pour réunir les deux parties de la lingotière, on les serre simplement l'une contre l'autre avec un coin en bois, dans un châssis en fonte (fig. 95 et 96 ). Avec un pareil système , on obtient des lingots de zinc plus propres, il est vrai, mais il y a beaucoup plus de rognures; d'ailleurs, avec les lingotières" ordinaires, on pourrait obtenir des lingots qui seraient bons à être laminés directement, si on enlevait les crasses avec un peu plus de soin. Aussi les lingotières à siphon sont .presque complete-
ment abandonnées. Nos dessins suffisent, du reste , pour en faire connaître tous les détails. On écume le zinc dans les poêlons avec une pe-pai,,,,
et
bAche
tite palette en tôle ( fig. 97), et les crasses sont Pour les crasses. recueillies sur une bâche en fonte dee» de long sur om,6o de large, et d'une profondeur variable de