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DU ZINC EN BELGIQUE. SUR LA FABRICATION 278 la sième par deux carneaux carrés de o,4o de côté ; seconde et la troisième chambre sont au-dessous du niveau du sol, en sorte que l'on peut facile-
ment travailler sur toute la hauteur de la supérieure. Dans celles-ci sont disposées 4 rangées de creusets ; les deux premières en ont ro, la troisième 7 , et la dernière un seul, placé aussi loin si élevée que possible du loyer; la température est à la partie supérieure, que les creusets ne peuvent indique y résister; le pyromètre de Wegvvood ydans l'inIo degrés au milieu de la flamme et 90 contraire, les deux rantérieur des creusets. Au
gées inférieures ne sont pas assez chauffées; on remédierait facilement à cet inconvénient en abais-
sant la chauffe et le pont. A l'époque citée, on
n'avait encore employé que des creusets ordinaires, mais on en fabriquait de im,4o de longueur, afin d'utiliser toute la profondeur du four. La réduction se fait identiquement comme dans les fourneaux ordinaires ; on prétend que le rendement en zinc estle même, et que la consommation en combustible est réduite presqu'a moitié du taux habituel. On trouve l'avantage de pouvoir utiliser
la flamme qui sort du four de réduction et qui, après avoir parcouru les 2 chambres ou plutôt les 2 fours inférieurs, se rend dans une chambre de
condensation placée à côté du fourneau, et de là dans la cheminée. Cette disposition permet d'arrêter toutes les matières zincifères provenant des ruptures ou des fuites de creusets.
De la refonte et dit laminage dtt zinc. La refonte du zinc s'est faite pendant longtemps dans des chaudières hémisphériques en fonte de
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mètre à t',20 de diamètre. Ces vases ont été depuis abandonnés, parce que le zinc les attaquait rapidement, et qu'il se formait sur les parois une croûte dont l'épaisseur allait continuellement en augmentant, non-seulement vers l'intérieur, mais encore du côté de la paroi en contact avec le combustible; la pureté de la masse entière était même altérée. On aurait peut-être remédié à cet
inconvénient en garnissant intérieurement la
chaudière avec des briques bien jointes, comme nous l'avons vu faire dans un atelier établi à Liége pour la galvanisation du fer. Quoi qu'il en soit, ces vases en fonte sont aujourd'hui complétement abandonnés, et ont été remplacés par des fourneaux à réverbère. Nous donnons le dessin complet d'un de ces fourneaux établi à l'usine d'Angleur (fig. iii à 114). Il se compose, comme on le voit, d'une sole elliptique et inclinée vers l'arrière. Au point le plus bas se trouve un creuset hémisphérique dans lequel vient se rassembler le zinc fondu; la sole est en terre réfractaire; tout le reste du fourneau est construit en briques réfractaires. La première a 6 pieds 6 pouces (2'1,294) de long sur 4 pieds 4 pouces (1,28) de large. Elle est séparée de la chauffe par un pont de 9 pouces i /2 de hauteur au-dessus de la sole, et de 12 pouces de large. La
hauteur de la voûte au-dessus du pont, est de pied 2 pouces: La grille est carrée et a 20 pouces
de côté. La cheminée est placée sur le côté; les gaz chauds y sont conduits par un rampant de r i pouces sur 5 , qui prend naissance au-dessus de la porte par laquelle on puise le zinc, la seule, du reste, qui communique avec l'intérieur du fourneau. Une garniture en fonte préserve les pa-
Fourneaux de refonte.