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SUR LA rastitcAmori
rois de cette porte et l'ouverture du rampant de la destruction rapide à laquelle les expose le choc des outils. Le derrière du fourneau est lui-même recouvert d'une plaque de fonte représentée à part
(fig. 110. Sous la sole est pratiquée une voûte en plein cintre de 7 pieds 6 pouces de long et de 3 pieds 4 pouces de haut. En avant et du côté dela chauffe
est creusée une fosse de 4 pieds de large sur 5 pieds 4 pouces de long, dont le sol est au même niveau que celui de la voûte. Un pareil four est d'une construction très-simple. On creuse sur l'emplacement qu'on a choisi une cavité rectangulaire de 5 pieds de profondeur
sur to de long et 9 de large. On élève la voûte qui s'étend sous la sole, en même temps que les parois du cendrier. On passe ensuite au massif supérieur du fourneau en laissant vide la place que doit occuper la sole ; puis après avoir battu celleci et l'avoir séché, on construit la voûte. On n'emploie , du reste , que des briques de forme ordinaire.
Un four à refondre le zinc est ordinairement accolé à un four destiné au réchauffage des plaques.
11 entre, dans la construction des deux fours 32.000 briques ordinaires (de 0',22 sur 0, 11, et o,o55) , et dans celle de la cheminée, de 6o pieds de hauteur au-dessus du Sol, 24.000 briques ordinaires; en tout, 56.000. Il ,faut y ajouter 3.000 briques réfractaires pour les fours, 3.000 kil. de terre à creusets, et 343 pieds cubes de pierres de de taille pour la hase de la cheminée. A Ti Iff , on charge dans le four de refonte 2.000 Opération fie la refonte. kilog. de zinc en lingots; ou fait cinq charges en
DU ZINC EN BELGIQUE.
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24 heures ou 35 par semaine; pendant ce temps, la dépense en combustible est de 2.400kil. On emploie donc 3k11.,43 de houille pour too kil. de zinc à refondre. Le déchet est de 4 p. too. La conduite d'une opération est très-simple. On introduit les lingots par la porte ouverte sur le derrière du four, et on le coule dans les lingotières quand il est tout fondu; la seule précaution à prendre est d'empêcher, pendant la fonte, l'entraînement par volatilisation et l'oxydation du zinc; pour la coulée, il faut avoir soin que les lingotières soient bien horizontales et un peu chaudes. Le déchet en zinc est dû non-seulement à l'en-
traînement par volatilisation, mais encore à la formation d'oxyde de zinc, et aux bavures métal-
liques qui se sont formées pendant la fonte et pendant le moulage des lingots.
A l'usine d'Augleur, sur 348.652 kil, de zinc soumis à la refonte, on a obtenu 327.131 kil. de zinc en lingots et 20.712 kil, de crasses qui sont
un mélange de zinc métallique et d'oxyde de zinc.
La perte par volatilisation ne peut être au maximum que de 4.953 kil. ou i 1/2 pour Io° de zinc obtenu.. Le déchet total est de 6,17 p. Io° de zinc employé, ou 6,58 p. too du zinc obtenu.
Parmi les crasses, on sépare autant de zinc métallique que possible pour le repasser dans la prochaine fonte ; le reste est traité dans les fours de réduction. En comptant à 32 francs les 100 kil, de zinc brut , on aura au plus 2 fi', de perte pour too kil. dans la refonte. Le prix du zinc obtenu monterait