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SUR LA FABRICATION
Tilff il y a deux trains mus par deux roues hyçlrauliques de Poncelet, dont la force est évaluée à 6o chevaux chaque. A Angleur il n'y a qu'un train de cylindres mu Par une machine à vapeur de 45 chevaux. A Prayon le moteur est une roue hydraulique à aubes planes de 45 chevaux. Les plaques à laminer sont déposées sur deux barres de fer placées en avant des cylindres et inclinées de haut en bas, de sorte que leur extrémité inférieure aboutit un peu au-dessous du plan horizontal tangent aux deux cylindres. Comme on lamine toujours plusieurs plaques à la fois, on a soin, quand elles reposent sur ces deux barres, de les superposer exactement les unes aux autres. Lorsque les feuilles ont une petite dimension un seul ouvrier les introduit toutes à la fois entre deux cylindres, à l'aide d'une pince à mâchoires larges et planes. A leur sortie du laminoir elles viennent se poser sur une table inclinée de bas en haut et recouverte d'une feuille de tôle. Deux ouvriers les y saisissent latéralement et les repassent en un seul ou en deux paquets au lamineur situé de l'autre côté. Quand les feuilles ont de grandes dimensions, il faut deux ouvriers à l'avant et à l'arrière des cylindres. La température à laquelle se fait le laminage est très-faible. Au commence-
ment elle est telle que la salive projetée sur le zinc s'évapore immédiatement ; à la fin on peut très-bien supporter la chaleur des feuilles avec la main. On vérifie de temps en temps l'épaisseur des feuilles avec un gabarit sur lequel sont pratiquées 26 entailles correspondant à 26 numéros différents. Quand on est arrivé au point convenable, on s'occupe de l'ébarbage. La cisaille consiste en une mâchoire de fonte
DU ZINC EN BELGIQUE.
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sur laquelle est attachée, à l'aide de boulons, un couteau d'acier dont le tranchant vient glisser le long d'une autre barre d'acier. Celle-ci est fixée latéralement à une table en bois, de 2 mètres de
long, sur le côté de laquelle est adapté à l'une des extrémitésl'axe autour duquel tournela cisaille;
celle -ci reçoit son mouvement d'une bielle et d'une manivelle placée su r l'arbre des laminoirs. Les
feuilles sont placées une à une, par deux ouvriers, sur la table dans laquelle sont enfoncés des clous qui indiquent la distance comprise entre chacun
d'eux et la cisaille, et par suite la largeur ou la longueur des feuilles dont le bord passe par l'un d'eux. On taille successivement chaque côté ; les longs sont recoupés en deux fois. L'habileté de l'ouvrier consiste à faire ce recoupement en ligne droite. Le déchet dît à l'ébarbage varie de 25 à 5o p. o/o
du zinc obtenu; il va même quelquefois _à loo pour loo. Les bavures sont toujours plus épaisses que le reste. L'épaisseur des feuilles varie de Ili
de millimètre à 3 millimètres. Les numéros les plus usuels sont de 7 à 13 ; les feuilles qu'ils conprennent ont de om,0005 à om,o015. Les feuilles
ont 49,65 et 81 centimètres de largeur sur une longueur variable .de 2 à 3 mètres' celles qu'on fabrique pour le doublage des navires ont une largeur de 38 centimètres sur une longueur de im,3o. Le poids du mètre carré varie de 4 kil. à 18k,90 pour les feuilles d'une épaisseur de o,00055
( 3 points ) à 0,0026 ( i ligne 2 points ). Un train de laminoir emploie 7 ouvriers
chauffeur, 4 lamineurs et 2 ouvriers pour la cisaille. La consommation en combustible est de 5 à 6 kil. de houille pour ioo kil0 de zinc soumis