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368 Crumité mélas ); ce fait parait assez extraordinaire quand
369 den-fier lieu et forme un anneau blanc au-dessous
de ce métal. Les iodures solides ou dissous dans l'eau distillée en opèrent également la décomposition ; au point de contact le calomel prend une teinte d'un gris verdâtre : si on triture le mélange dans un
ques jours, il est dû à l'action secondaire qu'exerce l'iodure alcalin sur le proto-iodure de mercure.
on réfléchit au peu de stabilité du proto-iodure
mortier il devient d'un vert foncé; placé dans l'obscurité il peut rester vert assez longtemps, malgré la présence d'un excès d'iodure alcalin, tandis que si on l'expose à la lumière, la décomposition s'effectue bien plus promptement : vert le mélange passe au jaune, puis au rouge, en même temps qu'on voit des globules de mercure métallique. Dans ces diverses réactions le calomel se change en proto-iodure de mercure et en chlorure
- comme il est facile de le démontrer
en traitant le mélange vert à deux ou trois fois par de l'alcool à 400, qui enlève tout l'iodure alcalin en excès, puis on traite le résidu par l'eau: distillée, qui dissout le chlorure alcalin, que l'ont peut fiiire cristalliser et qu'il est facile de reconnaître par l'azotate d'rgetit, qui donne un précipité blanc caséeux de chlorure, caractérisé parf sa solubilité dans l'ammoniaque. Après ces deux. traitements on dessèche le résidu, qui est un mélange de proto-iodure de ,mercure et de calomel,. puis On le chauffe dans un tube fermé à un bout le proto-iodure de mercure se décompose en par tic, laisse dégager des vapeurs de mercure métal-
lique, qui se condensent en petits globules et. forment un premier anneau d'un gris blanc ; immédiatement au-dessous se dépose un second anneau jaune-verdâtre de sesqui-iodure de mercure-;: enfin le calomel étant moins volatil se sublime en;
EXTRAITS.
du précédent. Quant au changement de couleur du mélange vert, par son exposition à la lumière après quelLe proto-chlorure de mercure peut être entièrement décomposé par un excès d'iodure alcalin:, comme on le voit en chauffant un mélange intime
de calomel et d'iodure alcalin en excès; le mélange passe du vert au jaune, puis au rouge, entre en fusion, devient d'un brun noir ; il se sublime du mercure métallique et du bi-iodure de mercure par suite de la décomposition qu'éprouve le proto-iodure en présence des iodures alcalins. Lorsqu'il ne se dégage plus rien, si on coupe avec une lime le tube près de sa base, le résidu qu'il contient est blanchâtre ; entièrement soluble dans l'eau, et composé de chlorure alcalin mêlé à l'excès d'iodure alcalin. La plupart des iodures doubles sont décomposés par l'eau; l'iodure électro-positif se dissout, tandis que l'iodure électro-négatif insoluble se précipite; cela s'observe pour les iodures doubles de
proto-iodure d'étain, d'iodure de plomb, de hiiodure de mercure, d'iodure d'argent, etc. Selon M. Boullay, quand on traite le bi-iodhydrargy rate d'iodure de potassium par l'eau, il se sé-
pare u atome de bi-iodure de mercure, et il reste du proto-iodhydrargyrate d'iodure de potassium, mais ce composé n'existe réellement pas ; car il suffit de séparer le bi-iodure qui s'est précipité, de concentrer la liqueur, pour obtenir des cristaux aiguillés de bi-iodhydrargyrate d'iodure de potas