Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 197]

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CHIMIE.

dit à l'égard du sulfate barytique , il se convertit aussi en petits cristaux formés de grains un peu plus gros, et renfermant a -H 11. S. Ces sels acides se décomposent immédiatement au contact de l'eau, qui en extrait l'excès d'acide. 41. Sur rYTTRIA ; par M. H. Rose. (J. für Chem.,

t. XXIX , p. 334.)

Il y a des gadolinites et des orthites qui renferment de la glucine. Je me suis assuré que, comme l'avait annoncé M. Scheerer, , cette terre ne peut pas être dissoute par la potasse en présence de l'yttria et des oxydes de fer, de cerium , de lanthane, etc. Pour extraire la glucine des gadolinites, il faut, après que l on a séparé la silice par la voie ordinaire, précipiter la dissolution chlorhydrique par

l'ammoniaque, mélanger le précipité avec du

charbon et le chauffer à une température élevée dans un courant de chlore; il se sublime beaucoup de chlorure ferrique et de chlorure glucique,

ainsi qu'un peu de chlorure aluminique, mais point de chlorure yttrique, ce chlorure étant fixe, contrairement à ce que l'on a cru jusqu'ici. Comme une seule opération ne suffit pas pour enlever tous les chlorures volatils, on reprend la masse charbonneuse par l'eau, on traite la dissolution par de l'ammoniaque et l'on soumet le précipité au même traitement, après l'avoir mélangé avec du charbon. Ordinairement, il faut répéter l'opération une troisième fois pour chasser les dernières traces des chlorures volatils. On reprend encore par l'eau la masse charbon-

EXTRAITS.

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neuse : on ajoute de l'acide sulfurique à la dissolution, et en évaporant convenablement on obtient

des cristaux légèrement rosés qui présentent la

composition et les propriétés signalées par M. Berzéli us.

En décompcisant par le sodium, soit le chlorure pur, soit le fluorure, on obtient de l'yttrium sous

forme d'une poudre noire, mais le métal reste mélangé d'une quantité notable d'yttria.

42. Sur PYTTRIA et les oxydes de TERBIUM et d'ER-

BIUM; par M. Mosander. (J. für prakt. Chem.,

t. XXX, p. 288.) Je viens de découvrir que la substance considérée jusqu'à ce jour comme l'yttria n'est pas formée d'un seul oxyde, mais qu'on doit en ma-

jeure partie la considérer comme un mélange d'au moins trois oxydes, dont deux paraissent nouveaux et inconnus jusqu'à présent. La plupart des caractères chimiques sont les mêmes dans tous les trois, et c'est pour cette raison qu'il a été si facile aux chimistes de ne pas reconnaître leurs différences réelles. Voici les caractères particuliers à ces oxydes et qui les distinguent de tous les autres : t bien que ce soient des bases énergiques, plus énergiques que la glucine même, ils sont insolubles dans l'eau et dans les alcalis caustiques; niais, d'un autre côté, même après avoir été exposés à une forte chaleur, solubles dans une dissolution bouillante de carbonate de soucie ; toutefois la majeure partie se sépare au bout de quelques jours de .sa dissolution à l'état de sel double ; 2° combinés avec l'acide carbonique,