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CHIMIE,
rer le cyanate de potasse sans employer l'oxyde de manganèse. On chauffe le prussiate de potasse sec dans un vase de fer, puis en remuant constamment la masse fondue, on reprend celle-ci par l'alcool chaud, et l'on fait cristalliser le cyanate de potasse. Le double sel de ferroprussiate de potasse et de
chaux, exposé à la chaleur, brille et donne des cyanates et de l'oxyde de fer. Si on dissout le résidu dans l'eau, la solution possède la propriété remarquable de devenir rouge au soleil et de redevenir incolore à l'obscurité. Je n'ai pas pu réussir à isoler la substance colorante.
53. Sur le NICKELAGE; par M. Bottiger. (J.
chem., t. XXX, p. 257.) Les cyanures proposés par M. de Ruolz ne donnent que de mauvais résultats. Mais on réussit
très-bien en employant le sulfate de nickel ammoniacal. Les objets en cuivre plongés dans un bain préparé avec ce sel se recouvrent promptement d'une couche de nickel d'un bel éclat argentin. 54* Sur PHYDRULE DE CUIVRE; par M. Ad. Wurtz.
(Ann. de Chim., t. XI, p. 250.) Ce composé s'obtient en faisant réagir l'acide nypophosphoreux sur les sels de cuivre, dans les circonstances suivantes. On fait dissoudre i p. d'hypophosphite de baryte dans l'eau , et l'on précipite complétement la baryte par l'acide sulfurique , puis on ajoute à la liqueur o,8 partie de sulfate de cuivre en solution concentrée. On chauffe
EXTRAITS.
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le mélange au plus à 700. La liqueur devient verte, puis il s'y forme un précipité jaune qui se fonce jusqu'à présenter la couleur du kermès. Il faut alors faire refroidir la liqueur, surtout si l'on aperçoit quelques bulles d'hydrogène, puis filtrer dans une atmosphère d'acide carbonique et laver ce dépôt avec de l'eau privée d'air. On le dessèche
en comprimant le filtre entre des feuilles de papier joseph. L'hydrure de cuivre est d'un brun foncé ; à l'état sec il se décompose déjà à 55°. A 6o° la décompo
sition est instantanée. Il perd égalenient de l'hydrogène dans le vide. Exposé à l'air, il se convertit facilement en une poudre jaune d'hydrate J'oxyde cuivreux. L'acide chlorhydrique le dissout avec un vif dégagement d'hydrogène et formation de chlorure cuivreux. Ce fait est remarquable, car l'acide chlorhydrique n'attaque le cuivre isolé que trèsdifficilement.
J'ai analysé ce corps en le chauffant et mesurant l'hydrogène dégagé. Les résultats de l'analyse conduiraient à la formule CusfP, mais je crois que la véritable formule doit être Cu'rl , qui donne Cuivre. . . Hydrogène.
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55. Sur le précipité de SULFURE DE CUIVRE obteizu
au morendef li,y-drogèize sulfitré; parM.Brun-
ner. (Bibl. de Gen., t. L, p. 391.) Lorsqu'on précipite un sel de enivre par un courant d'hydrogène sulfuré, le prëieSpité est te