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sulfure Cu S mais il est toujours mélangé d'une
certaine quantité. de soufre libre. Si l'on chauffe ce précipité dans un tube de verre, au milieu d'un courant de gaz hydrogène et tant qu'il se dégage du soufre, il reste le sous-sulfure Cu0 S, contenant 0,20268 de soufre, lequel peut par conséquent très-
bien servir pour déterminer le cuivre aussi bien que le peut l'oxyde de ce métal. 56. Recherches sur les CARBONATES DE CUIVRE;
par M. Favre. (Ann. de Ch., t. X, p. 6). En dissolvant du carbonate de cuivre dans du sesquicarbonate d'ammoniaque, concentrant la liqueur et la saturant de carbonate d'ammoniaque, puis y ajoutant deux fois son volume d'alcool, on obtient de gros cristaux bleus sur les parois du vase. Ils contiennent Oxyde de cuivre. . . Ammoniaque. Acide carbonique. .
50,41 21,60 27,99 t 00,0o
Leur formule est Cuo.Co2.IPAz. L'eau détruit. cette combinaison et laisse du carbonate de cuivre (Cu OY Co" -I- 2f10. Ce dernier sel se sépare encore
de l'eau mère qui a déposé les cristaux bleus sous forme d'une croûte cristalline d'un vert bleuâtre. 5,2. Des combinaisons artificielles de l'OXYDE DE CUIVRE arec l'acide carbonique; par M. Brunner. (Bibl. de Gen., t. L, p. i8o,) Lorsque l'on précipite une dissolution de sulfate de cuivre par un carbonate alcalin , à une tempé-
EXTRAITS.
423 rature qui ne dépasse pas Io' cent., le précipité est
bleu et ne s'altère pas par le lavage. Quand on chauffe ce précipité dans l'eau à une température qui n'atteint pas l'ébullition, il devient grenu et vert, mais je nie suis assuré qu'il ne s'en dégage pas la plus petite trace d'acide carbonique. Enfin quand on maintient le dernier dans l'eau bouillante, il prend une couleur brune comme on sait, et il s'en dégage de l'acide carbonique, mais ce dégagement est tellement lent qu'au bout de cinq
jours la matière en retient encore une quantité très-notable. J'ai soumis ces trois composés à l'analyse, de la manière suivante : J'ai mis une certaine quantité
de la matière exactement pesée dans un tube de
verre semblable à ceux qui servent à faire les analyses organiques. Deux tampons d'amiante la contenaient de telle 1-l-lanière que le tube étant ho-
rizontal, la poudre occupait environ la moitié de sa longueur. Par l'une et l'autre extrémité, le tube communiquait avec d'autres tubes destinés à recueillir l'eau et qui étaient remplis de pierre ponce humectée d'acide sulfurique, et l'un de ces tubes étaitlui-même en rela tion , par un e de ses extrémités, avec l'aspirateur. Après avoir établi le courant d'air
par ce dernier, on a fait chauffer le sel de cuivre au moyen d'une lampe à alcool à double courant, en commençant par l'extrémité du tube tournée vers l'aspirateur, puis en continuant à -chauffer par places jusqu'à l'autre extrémité du tube et revenant de là peu à peu en arrière jusqu'au point de départ, afin de chasser l'eau qui se dégageait vers le tube d'acide sulfurique tourné du côté de l'aspirateur; pins, à la fin de l'expérience, on déterminait cette eau par l'augmentation de poids de ce tube.