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CHIMIE.
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on le ferait facilement rentrer en dissolution au moyen d'acide chlorhydrique, et sans qu'il en résulte d'ailleurs aucun inconvénient. Le calcul des équivalents indique, et l'expérience confirme, que 177 de protochlorure d'antimoine réduisent exac-
tement ioo d'or de son perchlorure. Mais, en
pratique, il est convenable d'en porter la proportion à aoo , ou au double du poids de l'or, d'autant que l'excès ne peut nuire en rien. La reduetion est complète au bout de quelques heures, surtout si l'on chauffe légèrement ; on jette l'or sur un filtre, on le lave d'abord à l'acide chlorhydrique faible, puis à' l'eau, et on le fond dans un creuset de terre avec une petite quantité de salpêtre et de borax (1).
Cet or donne constamment une surcharge à
l'essai, même lorsqu'on a observé la modification apportée au procédé ordinaire par Tillet et réglée
437 pelles, et d'autant plus, la température restant la EXTRAITS.
même que la dose en est plus élevée, tellement qu'au-dessous du titre de 700/1000, par le procédé suivi généralement pour essayer l'or, on éprouve des pertes, parce qu'alors cette dose se trouve augmentée dans un très-grand rapport; il est donc évident que la précision clans les essais d'or dépend d'une certaine compensation qui s'éta-
blit d'elle-même d'une manière plus ou moins suivant les circonstances de l'opération, puisque, d'une part, l'expérience prouve que les coupelles absorbent toujours une petite portion d'or de l'essai soumis à la coupellation, et que, d'une autre part, le cornet d'or après le départ retient constamment des traces d'argent ; or, il résulte de là que, pour les titres bas, les quantités exacte
de plomb nécessaires pour éliminer le cuivre
temps prescrit. L'acide sulfurique a donc un avantage réel sur l'acide nitrique pour le départ ; niais je dois faire remarquer ici que ;cela ne prouve nullement qu'au moyen de l'acide sulfurique, il soit
augmentant de plus en plus, jusqu'à une certaine limite, finissent par faire perdre plus d'or à l'essai pendant la coupellation que le départ n'y laisse d'argent, ce qui affaiblit d'autant le résultat final; et comme l'inverse arrive pour les titres élevés qui n'exigent que peu de plomb, cela produit des surcharges qui exagèrent le titre de l'or dans un sens opposé. Mais ces différences sont toujours très-restreintes dans des opérations bien dirigées, c'est-à-dire faites dans les circonstances les plus favorables par un essayeur expérimenté.
possible d'obtenir l'or pur, puisqu'il est bien reconnu que le plomb entraîne de l'or dans les cou-
67. Sur les CYANURES D'OR; par M. Himly. (Ann.
par M. Chaudet; mais en appliquant ici le procédé indiqué par M. d'Arcet , pour l'analyse des alliages d'argent et de platine, c'est-à-dire en se servant uniquement d'acide sulfurique pour le départ, on retrouve constamment 1000/1000 , si l'ébullition a été bien soutenue pendant tout le
der Chem. und Pharm., t. XLII, p. 157 et 337.) ni r
oi.(!ratio,
qui se composent alors de fati',enéesà ieur d'aoko, Nuveni e( iservir ilinsi Mdeliniment pour cette ,,n;ipedit, bouillir sur de l'autitipoine thé-,
tatlique.apres qu'elles out servi.
Cyanures d'or. On obtient le cyanure aureux quand on mélange une dissolution de cyanure auroso-potassique , don t nous indiquerons plus bas
la préparation, avec une quantité convenable d'a-