Annales des Mines (1844, série 4, volume 5) [Image 221]

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EXTRAITS.

CHIMIE.

On obtient le cyanure miros° ammonique quand on mélange une dissolution concentrée du sel précédent avec un petit excès de sulfate ammonique et qu'on précipite par l'alcool qui sépare les sulfates, tandis que le sel double reste dans la dissolution ; celle-ci le fournit par l'évaporation spontanée sous forme d'une croûte formée d'un tissu de cristaux aciculaires déliés. Il est très-soluble dans l'eau et l'alcool, et insoluble dans l'éther. Il ne contient pas d'eau et se décompose entre 2 oo et 2500. La formule en est N H4 -Gy + Au -Gy.

Le cyanure aurique est un sel soluble dans l'eau, qu'on prépare au moyen du cyanure au ricoargentique , dont la préparation sera indiqué plus

bas, qu'on délaye avec de l'eau et qu'on traite à

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Les cristaux sont incolores et présentent de grandes tables ou des feuillets qui semblent appartenir au système régulier. Ils n'attirent pas fhumidité de fair, cependant ils se dissolvent facile-

ment dans l'eau, falcol et l'éther. Les cristaux contiennent de l'eau;i lOndent'à 500 clans l'eau de cristallisation :à une température supérieure il perdent de Lcie cyanhydrique, puis du cyanogène, et il reste ensuite du carbure d'or (paracyanure aurique?), qui reproduit l'or sans difficulté quand on le calcine à l'air. Le sulfate ferrique produit un précipité jaune dans la dissolution de ce sel. Le chlorure mercurique ne produit aucun changement. Le nitrate

froid ou à une chaleur à peine tiède, par une quantité d'acide chlorhydrique un peu trop faible pour

mercureux , avec le concours de l'ébullition, donne lieu à du cyanure mercurique et à du chlorure aureux.

convertir tout le cyanure argentique en chlorure argentique; le cyanure aurique reste dissous dans la liqueur, qu'on évapore dans le vide sur de l'a-

Le cyanure aurique contient 16,26 p. o/o d'eau et la formule en est Au -Gy' 614.

Ode sulfurique et sur de la chaux vive, pour absor-

ber l'acide chlorhydrique si elle en contenait à l'état libre. On obtient un résidu jaunâtre, cristallisé confusément , qu'on reprend par une très-faible .quantité d'alcool, pour séparer le cyanure aureux qu'on recueille sur un filtre. La dissolution alcoolique produit, par l'évaporation dans le dessiccateur, de belles tables ou des feuillets cristallins. Quand on l'évapore à l'aide de la chaleur, il est toujours mélangé avec du cyanure aureux. On peut aussi l'obtenir au moyen du cyanure aurico-potassique : dans ce but, on précipite la dissolution de ce sel par de l'acide fluosilicique, on évapore la liqueur dans un dessiccateur, on re-

prend le résidu par de l'alcool, on filtre et l'on évapore à la température ordinaire.

Cyanure aurico-potassique. Pour préparer ce sel, on se procure d'abord, au moyen de 46 p. d'or,

une dissolution concentrée de chlorure aurique, qu'on cherche à rendre aussi neutre que possible, et on la verse goutte à goutte dans une dissolution concentrée et chaude de 46 p. de cyanure potassique. La couleur jaune du chlorure disparaît sur-le-champ et le sel double cristallise par le refroidissement en grandes tables incolores, qu'on purifie par une nouvelle cristallisation. Li manière

la plus avantageuse de retirer l'or de l'eau mère est de 14 mélanger avec du sulfure potassique, et de précipiter-For à l'état de sulfure en ajoutant un acide.

Ce sel s'effleurit à l'air et perd toute l'eau qu'il contient quand on-Texpose dans le vide sur de