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546 PRODUCTION ET EMPLOI DES GAZ COMBUSTIBLES
mis hors de doute la possibilité de produire sans
danger, et d'une manière continue, les hautes températures nécessaires à l'affinage de la fonte, par l'emploi du menu lignite cru et non trié de Folinsdorf, il ne restait plus pour compléter ces recherches qu'a faire l'essai des autres lignites de moindre qualité que l'on rencontre en Styrie. A cet effet, on mit le 20 janvier l'appareil au Emploldulignite de Voitsberg.1 feu avec' du menu lignite très-argileux de Woitsberg. Il se forma beaucoup plus de scories dans les générateurs qu'avec le lignite de Fohnsdorf; néanmoins la température s'éleva assez rapidedement dans le four à puddler, pour qu'au bout
de cinq heures la sole en scories vint déjà à se ramollir. Par malheur, la provision de ce combustible, qui était seulement d'environ 800 kil., se trouva trop faible pour permettre de continuer les charges sans mélange. On se propose du reste de recommencer plus tard cet essai, avec une quantité plus considérable de ce lignite, quoique l'on puisse d'avance répondre du succès. Emploi dungnite Plus tard, on essaya du menu lignite de Wartde Wartberg. berg, contenant près de 5o p. o/o de matières terreuses; mais on ne put produire une chaleur suf-
fisante pour fondre la sole en scories, ce qui ne doit pas du tout nous étonner, car il est évident que pour produire dans le même espace de temps la même quantité de gaz, il faut que la section des générateurs augmente en proportion de l'impureté du combustible employé. Remarques.
Des expériences citées ci -dessus, il résulte que les générateurs construits à Saint-Stéphan avaient des dimensions plus que suffisantes pour l'emploi .-11.1 menu lignite de Fohnsdorf, convenables pour
l'emploi du menu lignite de Voitsberg , et trop faibles pour l'emploi du menu lignite de Wart.
DANS LA MÉTALLURGIE DU PER.
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berg. Il est clair, du reste, que la quantité plus ou moins grande des matières terreuses n'a aucune influence sur la qualité des gaz, et qu'on peut toujours en produire une quantité voulue dans un temps donné, en faisant varier le nombre ou les dimensions des générateurs, ainsi que la quantité d'air qu'ils reçoivent, de sorte qu'on peut utiliser par ce procédé des combustibles qui ne seraient autrement d'aucun usage. Il n'est pas question ici des mélanges tels que les matières pyriteuses , qui peuvent altérer la qualité des gaz combustibles; cependant il paraît
que, dans ce cas, leur présence aurait un effet moins fâcheux que dans les fours à puddler ordinaires, d'autant plus que conçoit très-bien
que l'on puisse, par le nouveau procédé, absorber les produits nuisibles, en faisant traverser aux gaz un appareil particulier approprié à cet usage, et analogue à celui que l'on emploie pour purifier les gaz d'éclairage. Quant au déchet sur la fonte, les résultats obtenus empêchent, comme nous l'avons déjà fait remarquer, d'en tirer aucune conclusion exacte; cependant ceux obtenus à Wasseralfingeu, et clans
plusieurs autres usines, permettent d'affirmer
d'avance que le puddlage au gaz donne lieu à un déchet beaucoup moindre que toutes les autres méthodes d'affinage. La combustion étant beaucoup plus complète que dans les fours à réverbère ordinaires, et nécessitant l'introduction d'une quantité d'air près de deux fois moinsconsidérable, il doit en résul-
ter une notable économie sur le combustible, malgré la nécessité où l'on se trouve d'éloigner le générateur à gaz., lorsqu'il y a lieu à purifier ceux-ci, du four à puddler, ce qui fut vérifié par