Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
543 PRODUCTION ET EMPLOI DES GAZ COMDUSTIBLES
les résultats obtenus à Saint-Stéphan, en les comparant avec ceux faits à Neuberg dans des fours
ordinaires avec du lignite de Fohnsdorf en gros morceaux triés (1); en outre, il est certain que la petitesse du four à puddler, hors de proportion avec les dimensions des générateurs, ainsi que le peu de durée des expériences, durent porter la consommation en combustible beaucoup au delà
de ce qu'elle serait dans un travail normal et constant. D'un autre côté, la facilité avec laquelle
on peut mesurer avec exactitude les divers éléments
qui caractérisent cette méthode, est on ne peut plus favorable pour la porter en peu de temps à un degré de perfection très-élevé. Enfin la qualité du produit obtenu causa d'abord de graves inquiétudes, parce qu'une partie des pre-
mières loupes donnèrent par l'élaboration ultérieure , un fer très-cassant, ce qu'on attribuait,
partie à une assez forte teneur sulfureuse du lignite employé, partie aux poussières les plus fines entraînées mécaniquement par le gaz dans le four à
puddler. Mais des observations plus exactes ne tardèrent pas à Lire voir que les loupes, qui, leur sortie du four, avaient été immédiatement cinglées, de manière à en séparer toutes les scories dont elles étaient imprégnées, opération assez difficile, vu le manque d'appareils convenables, donnaient un fer d'une qualité supérieure et en tout comparable à ceux obtenus dans les feux d'affine rie au charbon de bois. (1) Dans ces essais, 3505k,6 de fonte truitée passés en 19 charges; donnèrent 3258 liv. de millbars ( loupes ) cinglées au marteau frontal et étirées immédiatement après au laininoir ) , avec une consonariation de 6568 kil, de lignite de Fohnsdorf; et 7870 de millbars donnèrent 6558 de fer en barres, une fois réchauffé, avec une consommation de 10.864 kil. de lignite de Foimsdorf.
DANS LA MÉTALLURGIE DU FER.
549
Le 7 avril 1843, en présence de M. le général Transformation de Thurii et d'un grand nombre d'autres proprie- rf°: taires d'usines, on convertit le four à puddler en réchauffer. un four à réchauffer, , afin de juger de l'intensité de la température que l'on .pouvait produire, et les résultats furent si satisfaisants que plusieurs des personnes présentes ont établi depuis des fours à réchauffer analogues dans leurs usines. Les trousses chargées sur la sole étaient formées de barres de fer de om,o52 de large sur om,009 d'épaisseur, et pesaient 8 à 9 kil. Le réchauffige durait d'abord Io à 12 minutes, et plus tard lorsque le four eût acquis une chaleur plus seulement 6', et ne laissait rien à désirer. Le déchet intense' varia entre 4 et 5 p. o/o. La consommation en combustible s'éleva au plus à 1231ç.de menu lignite par heure. La température était tellement élevée dans l'intérieur du fourneau, que les briques réfractaires qui rèsistaienttrès-bien danslesfours à réchauffer ordinaires du pays, s'étaient corrodéeset fondues
après quelques heures de travail à un tel point, que l'on fut obligé de mettre l'appareil hors feu. D'après quelques mesures qui furent prises alors par M. le professeur 'fumier, la pression manométrique de l'air froid lancé dans les générateurs était de om,o i3 de mercure, celle de fair chaud dans la caisse à vent était de om,o26 de mercure, et celle des gaz combustibles de om,004 à o",007 d'eau. La tem-
pérature de. l'air chaud dépassait 3700 centigrades et celle des gaz était d'environ 3100 centigrades.
HL Générateur à gaz de M. Bischof(i). La perte énorme qu'éprouve la tourbe lors de
la carbonisation ainsi que les nombreuses diflicul(1) Communiqué à la rédaction des Archives de Kar-