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552 PRODUCTION ET EMPLOI DES GAZ, ETC. d'affinage au charbon de bois, possèdent une force
ANALYSES
motrice suffisante, se transformer, pour la plupart, en usines à gaz.
De substances minérales.
La principale difficulté àsurmonter, comme l'on peut aisément s'en convaincre par l'ensemble de ce qui précède, consiste dans l'emploi de généra-
teurs à gaz convenables, et surtout dans celui d'un procédé qui permette de les débarrasser fa-
cilement et sans interrompre leur marche, des matières scorifiées et des cendres qui y forment des dépôts et des engorgements. Ce problème heureusement a déjà été résolu dès l'année 1842,
d'une manière aussi simple qu'ingénieuse, par M. Ebelmen, en donnant au générateur la forme
d'un fourneau à cuve, et chargeant avec le combustible une petite quantité de fondants, servant à dissoudre les matières terreuses et à for-
mer un laitier bien fusible que l'on enlève par l'avant-creuset comme dans les hauts-fourneaux ordinaires. Quant à la manière dont s'effectue la combustion des gaz par un courant d'air forcé, je me bornerai à signaler ici à /l'attention des métallurgistes l'appareil employé à Keenigshutte , offre une simplicité et une durée de beaucoup supérieures à celles des appareils à tuyères, en faisant toutefois remarquer, que, comme le mélange a lieu d'une manière moins intime , il faut avoir soin de faire arriver le courant gazeux et l'air comburant, dans des directions faisant entre elles un angle très-grand, et même s'il se peut de
9o°, comme M. Ebelmen l'a fait en 1842, à Audincourt, avec un appareil à tuyères.
( Extraits. ) ( TRAVAUX DE 18t3.)
I . Observations sur la quantité
d'ACIDE CARBO-
NIQUE contenu dans l'air ci Paris et à Andilly près Montmorency ; par MM. Boussingault et
Lary. (Ann. de Chim., t. X, p. 456 et 47i.) En déterminant simultanément la quantité d'acide carbonique contenu dans l'air pris, à Paris, au collége de France , et à Andilly, nous avons trouvé que l'air de Paris contenait sur io,000 p. 3,190 d'acide carbonique et celui d'Andilly 2,989.
L'air de Paris contenant ioo p. d'acide carbonique, celui de la campagne n'en renferme que 94.
2. Recherches sur la composition élémentaire des différents sois, et sur le rendement annuel d'un hectare de forêts; par M. E. Chevandier. (Compt. rend., t. XVIII, 1). 14°.) Mes expériences ont porté sur plus de 600 stères
de chêne, hêtre , charme, bouleau, tremble,
aulne, saule, sapin et pin, coupés pendant l'hiver dernier dans des terrains de grès vosgien, grès bigarré et muschelkalk , et dans toutes les circonstances d'exposition ou de sol que me présentaient 4,000 hectares de bois dont la direction m'est confiée. Les calculs portent sur le rendement moyen annuel de périodes variant de 25 à 8o ans et comprennent environ 15.000 hectares, situés à partir