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SUBSTÀNCES MINÉRALES.
du Donon sur le versant occidental des Vosges. En résumé voici les conclusions de mon travail t° Le produit moyen annuel de deux futaies de hêtre, situées dans le grès bigarré, est d'environ 9 stères de bois par hectare. 2° Le poids moyen du bois sec produit par hectare dans ces forêts est de 230.000 kil, par année. 3° Le bois produit par hectare en une année contient 1.800 kil. de carbone, 26 kil. d'hydrogène, 34 kil, d'azote et 5o kil, de cendres. 40 Une forêt végétant dans ces conditions dépouillerait en 9 ans, de tout son acide carbonique, le prisme d'air qui s'appuie sur elle. Comme on ne peut compter chaque année que 5 mois ou 15o jours de végétation, il s'ensuit que pendant cette période l'absorption de carbone qui a lieu chaque jour entre le lever et le coucher dti soleil est de I _2 kil, pour un hectare. L'analyse des différentes essences de bois, m'a donné les résultats suivants, abstraction faite des cendres. Carbone. . Hydrogène Oxygène . Azote. . .
.
.
l'être.
Chêne.
Bouleau.
Tremble.
49,89 6,07
50,61 6,03 42,05 1,28
50,61 6,23 42,04 1,12
50,31 6,32 42,39
0,98
51,75 6,19 41,08 0,98
100,00 100,00
100,00
100,00
.
43,11
.
0,93 100,00
555 gien, cet accroissement correspondra à très-peu de EXTRAITS.
Saule.'
3. Recherches sur P injluence de Peau sur la végétation des FORÊTS; par M. Chevandier.(Compt. rend. de l'Acad., t. XIX, p. 167.)
Si l'on représente par I l'accroissement annuel d'un sapin dans les terrains fangeux du grès vos-
chose près, à 2 dans les terrains secs; il sera compris entre 4 et 5 pour les terrains disposés de manière à recueillir les eaux de pluie qui s'écoulent des chemins ou des pentes les plus rapides, et il
sera un peu plus fort que 6 pour les terrains où
l'infiltration des eaux des ruisseaux entretient une fraîcheur permanente. Une semence de sapin pourra produire au bout de ioo années et suivant les quantités d'eau qui ont abreuvé le sol sur lequel elle s'est développée, un arbre valant sur pied 1f,50 ou 7 fr., ou 85 fr. Ces faits démontrent toute l'importance du sujet' dont je m'occupe et font pressentir l'influence
qu'une culture méthodique des forêts pourrait exercer sur la richesse publique.
Si l'on arrêtait l'eau sur chaque point d'une montagne et si on la forçait pour ainsi dire à s'y fixer, on aurait réalisé une des conditions les plus favorables à la végétation. C'est ce que j'ai tenté de faire en établissant sur des pentes sèches des
séries de fossés horizontaux, sans ouvertures, destinés à recevoir les eaux et à les arrêter. Ces fossés
ont de orn,75 à i mètre de largeur et de profondeur; ils sont disposés de manière à partager la montagne en zônes horizontales ayant la moyenne de 12 à 15 mètres de largeur, les eaux de pluies viennent s'y réunir et pénètrent ensuite plus ou moins lentement dans le sol. La dépense n'est pas très-élevée : je viens d'appliquer ce procédé comme essai dans les forêts de la manufacture de Cirey, ,
sur environ 8 hectares, et les frais n'ont été que de of,o7 par mètre courant, et en moyenne de 4o fr. par hectare.