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DU TERRAIN DE TRANSITION DES PYRÉNÉES. 39 ESSAI SUR LA CLASSIFICATION
et par suite il est difficile d'apprécier leur position relative. Coupe de la valSi maintenant nous considérons la vallée de la lée de la Pique
Pique, qui se réunit à celle de la Garonne, près Saint-Béat, nous y verrons le terrain de transition très-développé, de même que dans la vallée d'Arran; il commence entre Cierp et Estones par des assises de càlcaire accompagnées d'un peu de schiste modifié et adossées contre la masse gra- .
nitique, qui paraît avoir produit le métamorphisme auquel le beau marbre de Saint-Béat doit son état cristallin. Ces assises appartiennent vraisemblablement à l'étage supérieur du terrain de
transition, quoiqu'il soit difficile d'apprécier la direction qu'elles suivent. Un peu au delà, vers
et feuilleté, jusqu'à ce qu'il se change au contact en un véritable micaschiste. En allant de Bagnères-de-Luchon vers le port de Vénasque, on coupe une succession très-uniforme de couches de schiste argileux modifié et de schiste siliceux, renfermant quelquefois un peu de calcaire ; après avoir dépassé l'hôpital de Bagnères , on trouve intercalés dans ces schistes plusieurs filons de galène argentifère, Mélangée de blende. Dans cette région, la direction des coudies se rapproche un peu de celle du syst,..èi.,* Silurien; ainsi elle varie généralement.de10,..-(Méridien magnétique) jusqu'à l'O. 300 à ".1)3N': "On pourrait donc chercher à rapporter ces Couches. au système
le sud (voir la coupe représentée fig. 3, Pl.
forsupérieur ; mais il faut remarquer ment la continuation de celles que nous avons observées dans la vallée d'Arran, et qui sont ali-
variable, tantôt à l'E.N.E., tantôt à l'O.N.O. : elle
gnées parallèlement au système cambrien. De plus cette portion des Pyrénées constitue pour ainsi dire un point de rebroussement ; car depuis le pic
on observe une série de couches schisteuse entremêlées de petits bancs calcaires ; leur stratification est très-
paraît avoir été fortement dérangée et présente de nombreuses ondulations ; de sorte qu'il est difficile de déterminer en cruel point a lieu la séparation des deux étages du terrain de transition ; néanmoins les couches de micaschiste, de schiste
luisant et de schiste siliceux que l'on observe dans la vallée du Lys et qui sont appuyées sur le flanc méridional de la bande granitique de Bagnères-de-Luchon , sont dirigées en général de l'E.N.E. à l'O.S.O., et par suite semblent dépendre de l'étage inférieur. D'ailleurs le voisinage de cette masse de gra-
nite est remarquable par le métamorphisme qu'elle a développé sur les schistes environnants; à mesure que l'on s'en approche, on voit le schiste devenir de plus en plus cristallin, luisant, satiné
de Montvallier jusqu'à la Maladetta, l'axe de la chaîne décrit un arc de cercle en se dirigeant vers l'O.S.O. ; mais de la Maladetta au port d'Oo, il reprend sa direction habituelle de l'E.S.E. à l'O.N.O.; on conçoit facilement que les roches schisteuses situées sur cette ligne aient subi une inflexion qui a nécessairement dérangé leur direction primitive.
En descendant du port de Vénasque, vers
la Coupe de la val
vallée de l'Esera, on observe des couches de lé° de l'Essen. schiste, recouvertes d'assises calcaires qui ont été par places transformées en dolomie (je reviendrai
plus loin sur cette transformation); ces couches régulièrement stratifiées courent de l'E. 18° N. à