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ESSAI SUR LA CLASSIFICATION
l'O. 18°S.; ainsi elles suivent l'alignement du système cambrien. Le massif de la Maladetta est formé à sa partie supérieure de granite, mais du côté N. et N.O. ce granite sont adossées des couches de schiste et de calcaire en partie dolomitisé ; celles qui s'étendent de la Maladetta vers le port de Vénasque sont dirigées du S.S.E. vers le N.N.O., mais celles qui forment le recouvrement de ce massif un peu
plus au sud sont dirigées moyennement de l'E.
18° N. à l'O. 18° S., quoiqu'elles fassent certainement partie du même ensemble de couches; ainsi il y a eu ici mie inflexion très-marquée, dont nous rendrons compte un peu après.
Entre l'hôpital de Vénasque et le pied de la Maladetta on voit affleurer des couches de grauwacke à petits grains, de calcaire et de dolomie dirigées de l'E. 17° N. à l'O. 17° S. et plongeant fortement vers le S. Lorsque l'on descend la vallée de l'Essora , on coupe une longue série de bancs calcaires entre-
mêlés de lentilles dolomitiques et de couches schisteuses qui sont quelquefois noirâtres et charbonneuses; leur direction reste toujours comprise entre l'E. io° N. et l'E. 3o° N. Elles se continuent en suivant la même disposition jusqu'à la gorge de Malivierna que l'on ren-
contre à 3 ou 4 kilomètres après l'hôpital ; mais alors elles sont interrompues par cette longue bande granitique qui s'étend depuis le pic de Trou mousse jusqu'à la vallée d'Esterry; ce granite traverse la
vallée de l'Essera sur une largeur d'environ 1800 mètres, puis on voit reparaître le terrain de tran-
sition, mais stratifié d'une manière toute différente. Depuis cet endroit jusqu'au-delà de Vé-
DU TERRAIN DE TRANSITION DES PYRÉNÉES. 41
casque, il suit constamment la direction O.N.O. du système silurien, et les couches sont tantôt horizontales, tantôt diversement ondulées, présen tant
toujours une inclinaison très-faible vers le nord; il est remarquable de voir que le granite les a coupées verticalement sans changer leur inclinaison. Alors le terrain de transition renferme des ruasses calcaires très-épaisses, entremêlées de schiste argileux et présentant des ondulations et des contournements très-curieux ; afin de pouvoir les représenter plus exactement et avec plus de détails, j'ai triplé dans cette partie les dimensions horizontales de la fig. 3. La coupe que nous venons de décrire traverse la -
partie centrale des Pyrénées, depuis Estones jusqu'à Vénasque, et" montre la succession de toutes les couches qui constituent le terrai n de transition; les portions extrêmes du côté nord et du Côté sud paraissent appartenir à l'étage supérieur et la portion médiane à l'étage inférieur. Dans le département del' Ariége , la masse Prin- Nature et earaccipale du terrain de transition se rapporte eu sys_ tères du terrain tème cambrien, mais il y a une petite bande située d adnes tlrea eun peu au sud, entre Castillon et Foix, qui en est mentdel'Ariége. sélpuaernt
séparée par des collines formées de granite, de calcaire crétacé et jurassique ; cette petite bande composée de schiste argileux verdâtre, de schiste siliceux et de calcaires diversement colorés, renferme quelques fossiles, et M. Dufrénoy y a re-
connu la présence des trilobites; ainsi elle peut être considérée comme appartenant à l'étage supérieur. Mais la masse principale du terrain de transition , située au sud de la bande de calcaire jurassique qui s'étend de Seix à Vicdessos, présente des