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ESSAI SUR LA CLASSIFICATION, ETC.
Fort grande, et Von pourrait alors concevoir que des eaux qui ont acquis une température de près de 800, conservent 6o et quelques degrés à leur apparition au jour; ainsi la thermalité des sources de Bagnères-de-Luchon, qui ne dépasse pas 66°, pourrait s'expliquer d'une- manière assez simple. Mais si l'on faisait le même calcul pour les eaux d'Ax (Ariége), qui ont jusqu'à 76° de tempéra-
ture, et qui sont situées au pied de cimes dont l'élévation est de beaucoup inférieure à 3.000 mètres, on voit que pour rendre compte de leur degré de thermalité, il serait nécessaire de supposer que les eaux descendent au-dessous du niveau de la vallée de l'Ariége , pour remonter ensuite
au point où on les voit émerger. D'ailleurs ce n'est pas dans le voisinage des cimes les plus élevées que jaillissent les sources les plus chaudes; et les eaux de Bagnères-de-Bigorre, par exemple,
qui sourdent dans la vallée de l'Adour, à une distance un peu grande de la ligne de faîte et du pie du Midi, la haute cime la plus voisine, ont cependant une température supérieure à 8o'. On peut encore citer les sources cie Dax, qui sont à 600 et qui jaillissent dans un pays de plaine, et en un point déjà éloigné des Pyrénées. Conséquemment, si la présence de montagnes élevées autour d'une vallée semble favoriser la formation de sources thermales, cette cause est loin d'agir seule , et peut-être n'est-elle que très-minime ou même presque nulle , comparativement à l'influence des phénomènes plutoniques, d'éruption ou de dislocation qui ont agité le sol à une époque plus ou moins récente et déterminé le soulèvement des montagnes ou des divers accidents que présente le relief d'une contrée.
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n3 NOTE
Sur le tympan de Lafaye, employé comme machine soufflante par M. l'oberverweser Franz Rischner,, à l'usine d' Hammerau (Bavière); Par M.
DEBETTE , Élève-Ingénieur des mines.
M. le conseiller autrichien Débreczeny employa le premier le tympan de Lafaye comme machine soufflante, à Vaida Hunyad , en Transylvanie, et en donna la description dans les comptes rendus pour 184t, , de la sociéte industrielle de la basse Autriche. Ayant eu connaissance de cette machine, M. Franz Rischner en fit aussitôt construire une petite de or°,876 de large et d'autant de diamètre, avec trois cloisons en tôle. Les résultats furent très-satisfàisants , et l'on put, avec 9 tours par minute, obtenir un courant d'air qui sortait par une tuyère de om,006 de diamètre, sous unepression de om,268 d'eau, sans don-
Der\ lieu à aucune oscillation sensible de l'eau contenue dans la bâche où se mouvait le tympan. Cette petite machine est encore en activité, et
alimente un feu de chaufferie pour petits fers, et 3 feux .de maréchaux. Encouragé par ces résultats, M. Franz Rischnec fit alors construire un nouveau tympan (ce-
Tome VI, 1844.
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