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Soutiens des câbles.
140 NOUVEAU SYSTÈME DE RENVOI DE MOUVEMENT
AVEC GABLES EN FIL DE FER.
Ces croupières ont été faites en. bronze comme les clefs, uniquement parce que l'emploi de cette matière était plus à notre portée que celui de la fonte. De petites poulies en bois de om,30 de diamètre, ayant o,o4 de largeur de gorge, soutiennent les
les désassemblages et, en général, toutes les ré-
câbles, de Io en io mètres, plus ou moins, à la
convenance de la galerie, qu'on a cherché à laisser libre. On a prévenu l'usure des câbles contre les joues et au moyen de légères trin-
la gorge de ces
gles en bois évidées poulies'd'un côté pour recevoir la moitié de l'épaisseur du câble auquel elles sont
fixées, et planes en-dessous, pour porter sur la gorge de la poulie. Afin de maintenir le câble assez tendu sur cette Flèche entre les soutiens. portée de Io mètres, pour qu'il ne donnât qu'un maximum de flèche de om,o5 , il a suffi de le charger, à son extrémité inférieure, d'un contrepoids de 700 kil., qui ne représente pas les 4 centièmes de la résistance absolue des câbles horizontaux. Ce contrepoids s'est trouvé naturellement dans 25 mètres de tirants inclinés suivant le filon qui terminaient l'attirail et qu'il avait été commode d'établir en bois pour pouvoir y attacher plus facilement les tiges des pistons, les cruchots d'arrêt et une vis de rappel. Dans la composition de l'attirail entrent trois de Vis de rappel. ces vis : une à chaque extrémité et une au milieu elles ont chacune Im,20 de filet et ont été mises pour corriger les erreurs possibles dans l'établissement précis des longueurs des câbles; pour compenser l'allongement possible au bout d'un certain temps de travail et pour faciliter les assemblages,
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parations.
Indépendamment des cordes de sûreté dispo-
Précautions
pour les cas sées pour empêcher la destruction des câbles ronds de rupture.
dans les cas de rupture des câbles plats, qui ont été faits pour casser les premiers, on a pris plusieurs précautions pour assurer la conservation des câbles principaux. Ainsi toute la partie verticale de l'attirail, qui pouvait, à la suite soit de rupture des parties supérieures, soit d'échappement au point d'attache, tomber en masse au fond du puits, cette partie a été pourvue de 2 cruchots d'arrêts surmontés chacun d'une chaine de sûreté.
Chacun des cruchots(fig. ii,Pl. IV) consiste en Cruchots d'arrêt. une sorte de longue épée cylindrique en bois, terminée à sa partie supérieure par un renflement ellipsoïdal et composée de deux moitiés façonnées de manière à envelopper presque entièrement le câble contre lequel elles sont fortement serrées par de nombreuses ligatures en fil de fer. Cette épée placée un peu au-dessous des croupières supérieures, joue librement, pendant le mouvement alternatif du piston, dans un fourreau
également en bois, solidement fixé contre 2 des traverses du puits et terminé à sa partie supérieure par un godet destiné à retenir l'épée par sa tête, dans le cas de rupture. S'il arrivait que le câble ainsi saisi dans sa chute, Chaîne de sûreté.
vint néanmoins à se séparer de l'épée par glissement, le premier choc aurait été au moins amorti et une chaîne de sûreté fixée aux croupières supérieures d'une part et de l'autre à une des traverses du puits, est là pour achever de le retenir. Les fig. u Pl. IV, représentent les cruchots