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et l'or de cette espèce, connu clans le commerce sous
DE DIVERS MINÉRAUX. DE CHILI.
ANALYSES
le nom de oro erespo , passe pour de
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mêmes résidus huit ou dix ans après , ils en retirent encore une quantité considérable de cet or
l'or d'un titre inférieur à celui de l'espèce suivante (3) à cause du déchet qu'on éprouve dans la fonte
menu.
de ces grains, par suite de l'argile qu'ils renferment. L'or ( 3) provenant des mêmes alluvions que le précédent, et connu sous le nom de oro liso , se trouve en gros grains (pepitas).bien arrondis, polis et propres à la surface, d'un jaune pâle. Ces grains ont ordinairement 2 à 3 et quelquefois jusqu'à 8 et Io grammes de poids : on a même trouvé des pepas qui pesaient plus d'une
rondie, pesant environ 4 grammes, et à surface bien propre, égale, d'un beau jaune foncé. La troisième variété (7) est de l'or nommé oro
livre espagnole.
(4) Or des laveries de Guaicu (province de Talca) : en grains de diverses grandeurs depuis t jusqu'à 8o centigrammes de poids ; d'un jaune foncé rougeâtre, raboteux à la surface et poreux. Cet or provient d'une des laveries les plus considérables dans les provinces du sud. (5), (6) et (7). Or des laveries de Andacollo, ex-
ploitées depuis le temps de la conquête et les plus considérables de toutes les laveries de la province de Coquimbo. L'or (5) est en poudre extrêmement menue, d'un beau jaune, un peu rougeâtre, mélangé de
petites particules d'or noir, de petits grains de quartz et d'hydrate de fer. Le plus pur, digéré dans l'acide muriatique, donna à l'analyse o,004 de quartz , en poudre impalpable. C'est l'or qui se trouvant attaché aux grains de sable et en partie engagé dans ces grains, échappe au premier lavage, et ne s'en sépare que par l'exposition à l'air et en tas de ces premiers résidus de lavage de sorte que lorsque les laveurs reprennent ces
L'or (6) fesait partie d'une pépite bien ar-
negro à cause de sa surface très-inégale, couverte d'un vernis noir qui lui est fortement attaché. Cette substance noire n'est que de l'hydrate de far: elle
se dissout facilement dans l'acide muriatique et ne contient pas de traces de cuivre. On voit d'après cela : i° que l'or d'alluvion du Chili contient 2 à 3 millièmes de cuivre et de fer comme la plupart des variétés de l'or de Sibérie, analysées par M. Rose. On s'est assuré que les liqueurs muriatiques dans lesquelles on faisait digérer les échantillons d'or pris pour l'analyse, ne contenaient pas de cuivre ; 20 que les mêmes la-
veries et les mêmes localités donnent de l'or de diverses espèces et de différents titres : de sorte, que pour reconnaître la véritable composition atomique des espèces, on ne devrait analyser que de l'or en morceaux entiers et non de l'or en poudre ou en petits grains mélangés pris dans l'état où on les extrait des laveries. On pourrait aussi admettre, au moins pour l'or natif du Chili, qu'en général l'or menu est d'un
titre plus élevé que l'or qui se trouve en gros grains et en pépites.
Il m'a paru qu'il ne serait pas inutile d'a-
jouter ici quelques observations générales sur
le gisement de l'or au Chili et sur la nature des minerais aurifères de ce pays : je vais commencer par l'or de laveries (oro de lavaderos).