Annales des Mines (1844, série 4, volume 6) [Image 99]

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DANS LE DÉPARTEMENT DU JURA.

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GISEMENT DU SEL GEMME

élevés qui se réduit à quelques chaînons peu l'ouest

s'abaissent toujours de plus en plus vers de disparaissant bientôt sous la grande formation chaîsables et argiles de la Bresse. Ici même ces en monticules nons sont fréquemment découpés Morot, le mont de conoïdes, tels que le mont .Pimont , le mont de l'Hermitage , etc., couronnés oolit seulement par quelques assises de l'itferior là démantelées, qui figurent renversées et toutes jurassique. les dernières ruines de la formation diriger Les chaînons dont il s'agit paraissent seoscillent généralement suivant des lignes qui direction entre le N.-S. et le N.E.-S.O. , et cette qui paraît aussi être celle des couches de' roches que j'ai les composent, puisque les observations l'oolite que sur faites en divers points, tant sur des directions le lias et la dolomie, m'ont donné comprises entre le N. 200. - S. 2°E. et le N. 13°E.conS.13°0. , avec une inclinaison plongeant variant entre stamment vers l'E. sous des angles en particu20,,et ',5°. A la butte de Montmorot , N.5° sur lier, les bancs de l'oolite sont dirigés de 32° Or, S. 5°2; O. , avec une pente moyenne de ces bancs si on prolonge par la pensée le plan éloigné de sonde, qui en est jusqu'au trou de arrive à reconunoins de 400 mètres à l'Est, on à 78 mètres rencontreraient ce trou nuque qu'ils on a vu qu'à environ de son orifice; et cependant en pleines marnes cette profondeur la sonde était là, loin d'avoir percé irhiées, et qu'avant d'arrivern'avait pas même renles ,rouch es oolitiques, elle évidemment de conti'é le 'l'as. Ce fait témoigne de Montmorot et le l'existence, entre la butte fractures ou failles trou de sondt de l'une de ces à la Nue de dont la suppos, ition vient à la pensée,

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Ces chaînons parallèles qui s'enfoncent successive-

ment les uns sous les autres en allant vers l'Est. Ces failles seraient telles que les terrains situés à l'Est auraient été notablement abaissés. Ici même nous avons, quant à la faille constatée, une limite minimum du ressaut que les couches ont éprouvé, et cette limite est de 78 mètres. Salins est situé clans une gorge étroite et pro- Gisement du sel fonde où coule la Furieuse, entre deux montagnes à s"ulis.

qui s'élèvent au-dessus du lit de la rivière, l'une de 245 mètres et l'autre de 260 mètres environ,

et que couronnent deux anciens forts, le fort Belin et le fort Saint-André. Les niasses rocheuses c[ui signalent ces montagnes sont constituées par les couches de l'étage oolitique inférieur, relevées

sous des angles de 4o à 5o degrés, de manière qu'elles présentent leurs abrztptés du côté de la vallée, formant ainsi des escarpes naturelles qui rendent les forts presque inaccessibles. Ces escarpes viennent se terminer aux couches beaucoup moins résistantes de la partie basse de l'iry`erior oolit et des marnes supra-liasiques ; lesquelles couches, sous l'influence des agents atmosphériques, se sont laissé modeler suivant des pentes

adoucies qui marquent le commencement du vignoble. Au-dessous des marnes supra-liasiques apparaît le calcaire .à gryphées arquées, puis après viennent les marnes irisées signalées par la variété de leurs couleurs, par leurs bancs de dolomies et par leurs gypses ; et ces dolomies, comme ces gypses, se retrouvent jusque dans les souterrains de la saline, c'est-à-dire jusqu'au plus profond de la vallée. La gorge de Salins se présente donc (voir le profil

sur la Pl. IF, fig. 2 i) comme si elle avait été for-