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SUR LA CARBONISATION
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notable, en sorte que chaque bûche paraît avoir été amincie vers son extrémité.. Voici les résultats de quelques essais faits par calcination rapide, au creuset de platine, sur les produits obtenus dans l'expérience que je viens de décrire .t° Charbon de hêtre pris au point a, dansfintérieur dela masse formée de fragments irréguliers de charbon. Charbon.
Matières volatiles combustibles Eau hygrométrique Cendres calcinées.
,
78,8 13,2 6,0
en J; a donné
Matières volatiles. . Charbon et cendres.
41,8 58,2 100,0
Pour montrer jusqu'à quel point les résultats de l'expérience qui précède concordent avec les conclusions auxquelles j'avais été conduit par l'analyse des gaz qui se dégagent des évents, je citerai une partie du résumé de mon mémoire sur les produits de la carbonisation.
2,0 100,0
2° Bûche de chêne de om, Io de diamètre et de om,7o de longueur prise au point b. Cette bûche était encore entière. L'extrémité supérieure était charbonnée sur om,to environ de longueur; il y avait à peu près 8 centimètres de bois bruni, et le reste de la bûche avait conservé sa couleur primitive. L'écorce était parfaitement intacte. On reconnaissait facilement que la bûche n'avait pas été brisée à son extrémité supérieure, qui se trouvait comprise dans l'espace compris entre AP et DE. J'ai essayé séparément, à° la partie charbonnée; 2° le bois bruni; 3° le bois avec sa couleur primitive. J'ai obtenu a. Partie b. Bois bruni pris e. Bois pris à :30e. charbon- à 15 c. de l'extré- l'extrémité charnée. mité de la bûche. bonnée.
Matières volatiles. 40,9
83,7
59,1
16,3
85,9 14,1
100,0
100,0
100,0
Charbon et cendres.
515 dans son intérieur quelques fibres brunes , pris DU BOIS EN MEULES.
3° Un morceau de bois de sapin dans un état de carbonisation avancé, mais présentant encore
(, La carbonisation s'opère dans la meule du haut en bas et du centre à la circonférence. La surface de séparation entre le charbon formé et le bois incomplétement carbonisé paraît être
celle d'un tronc de cône renversé; ayant le même axe et la même hauteur que la meule, mais dont l'angle irait constamment en augmentant, à mesure que la carbonisation s'ap-
proche de sa base. » L'expérience directe a confirmé, dela manière la plus nette, cette conclusion. On se représente très-bien, en effet, l'avancement de la carbonisa-
tion, en concevant que la génératrice AP du tronc de cône, qui forme la séparation entre le
bois et le charbon aille en s'inclinant de plus en plus sur le plan horizontal, jusqu'à ce qu'elle se confonde avec lui. On conçoit pourquoi les produits de la combustion circulent constamment le long de la surface engendrée par la ligne AP, avant d'arriver à l'évent de dégagement A. On voit en effet qu'entre DE et AP, le charbon formé n'est pas encore séparé du bois. Les charbons conservent donc là, les