Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
GÉNÉRATEURS DE GAZ
DES USINES D'AUDINCOURT.
qiièmment le travail pour les enlever. Il arrive
teur, mais seulement au commencement de sa mise en roulement. Ces explosions, qui s'étaient déjà présentées pendant les expériences de 1842 (Voir annales des mines ,t. Ill, p. 220), tenaient, comme je l'avais indiqué, à ce que le fraisil avait
534 voliinle'dcs scories produites n'est pas assez considérable pour qu'on soit obligé de suspendre fréOrdinairement qu'on n'enlève les scories qu'à la fin
de la semaine, lorsqu'on arrête le four k tôle. le La température du four ne doit pas dépasser rouge cerise, même dans le premier compartiment, et on règle en conséquence la quantité de gaz que doit fournir le générateur. Le travail de la tôle s'y fait exactement de la même manière que dans les fours placés à la suite des foyers d'affinerie. Seulement ici, le travail est plus régulier, plus continu, parce qu'on maintient facilement le four à une température constante, ce qui n'arrive jamais avec les fours chauffés par les gaz des feux d'affinerie au charbon de bois, gaz dont la composition varie beaucoup aux diverses périodes de l'affinage.
On règle la quantité d'air comburant de façon à ce que l'oxyde de carbone soit en excès dans les produits de la combustion, et qu'il sorte toujours une longue flamme bleue par les pertes. Le déchet sur la tôle s'en trouve diminué. géLa production mensuelle du four à tôle avec nérateur est de 24.000 kilog. qui correspondent à 24 ou 25 jours de roulement. Le déchet sur le fer
est de 4,3 p. o/o, non compris les rognures. La consommation en fraisil a été de 31 hect. 50 (56o 1(11.)
aux l000 kilog. de tôle produite. Le four à tôle sur lequel je -viens de donner quelques indications a été établi immédiatement après les epériences qui ont été exécutées à Audincourt dans l'automne de 1842, et depuis cette époque il. a fonctionné presque sans interruption. Quelques explosions ont eu lieu dans le généra-
535
été employé mouillé. Avec des fraisils recueillis par
un temps sec, elles ne se sont jamais reproduites. Les indications qui précèdent sur le roulement dès fours à gaz d'Audincourt et de Bourguignon suffisent pour montrer que ces procédés sont devenus dans ces usines d'un emploi tout à fait manufacturier et qu'ils donnent d'importants résultats. Ces usines sont encore, à ma connaissance, les seuls
en France où des procédés pour la transformat'ibn des combustibles en gaz. soient appliqués avec régularité. La compagnie d'Audincourt n'a pas pris de brevet d'invention, en sorte que les procédés qui viennent d'être décrits, peuvent être considérés comme étant dans le domaine public. Depuis près de deux ans, j'ai signalé leur emploi dans les usines de la compagnie,et cet emploi a continué depuis cette époque sans le moindre empêchement de la part de personne. Je me contente d'mdiquer ce fait, qui me paraît rendre inutile toute discussion relative à l'invention et. à la propriété de ces procédés et répondre suffisamment à certaines assertions. Je terminerai cette description par quelques considérations générales sur l'emploi des gaz dans les opérations des arts et sur la convenance de sub-
stituer leur combustion à celle des solides. Le seul procédé de transformation des combustibles à gaz qui ait donné jusqu'à présent des résultats manufacturiers, soit en France, soit à à l'étranger, consiste dans l'introduction de l'air