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GISEMENT DES AIINERAIS DE FER
mais qui ne sait, d'après les recherches de-M. Fournet qu'il nous serait bierlsouvent impossib'm d'expliquer la .formation de la pyrite de fer, si l'on n'ad-
mettait qulksous une forte pression , les réactions chimiques ont singulièrement modifiées? Ainsi. l'hydrogène sulfuré en excès a pu se décomposer en soufre et hydrogène pour sursulfurer le fer, ou bien encore lebisulfhydrate de chaux a pu être mêlé à
du persulfure al calin.°Les fissures tapissées de spath
calcaire sont sans doute les points d'où les sources
sulfureuses s'échappaient, et les veines calcaires semblent être comme des témoins du mode d'action dont nous venons de parler. D'après cela, on ne doit pas s'étonner non plus que des filons argileux aient pu mettre un terme à l'action métamorphique des sources hydrosulfureuses. On ne pourrait expliquer une semblable transformation par des vapeurs de soufre natif, car alors il se serait formé de l'acide sulfureux, et con-
séquemment du gypse, par son action sur les roches calcaires du toit. On aurait d'ailleurs, sans
Bitume au toit du minerai.
Ir
doute aussi, trouvé du soufre en nature,. Enfin un autre fait que nous allons citer exclut l'idée d'une température capable de vaporiser du soufre. Les feuillets stériles placés entre les murs de minerai et au toit de la couche, sont généralement formés de calcaire bitumineux ; et parfois
même on rencontre de minces lits de lignite ou du bitume liquide suintant de la roche. Cette matière a même été un moment assez abondante pour que les mineurs aient pu l'utiliser pour l'éclai-
rage de la mine. A loci° ou i oo mètres à l'Ouest du ravin du Ruissol on rencontre de nouveaux affleurements
DES ENVIRONS DE PRIVAS ET DE LA VOULTE.
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dans le ravin d'Argevelière. Le minerai repose directement sur la brèche calcaire de l'étage oolitique. La puissance de la couche oscille entre t et 2 mètres; le banc de minerai agathisé atteint à lui seul parfois une épaisseur de 1",50. Son extraction est coûteuse à cause de son extrême dureté, mais il rend toujours plus de 5o p. (Vo': En quelques points le minerai oxydé compacte est entremêlé
de veinules ou rognons de fer hydraté siliceux
(galerie Espérance). Plusieurs petites failles occasionnent dans ce district de légères perturbations, et alors les moindres fissures dans le banc de minerai sont tapissées de pyrites de fer. L'apparition de ces veinules pyriteuses , intimement liées et subôrdonnées aux failles qui rejettent le terrain, est sans aucun doute un fait digne de remarque qui vient à l'appui de la théorie ci-dessus développée.
A. une faible distance de ces failles, les pyrites ne paraissent plus et le minerai est très-peu sulfureux.
A 6 ou 700 mètres au delà (à l'Ouest), dans le ravin de Fontbelle, on retrouve encore une couche de im,8o, déjà explorée par les anciens, savoir : au
mur, un banc de minerai riche de i mètre, et au-dessus o",8o de ruinerai pauvre et moyen. Enfin, à partir de ce point jusqu'au col de l'Escrinet (point culminant entre les vallons de Privas et d'Aubenas); les indices de minerai ne manquent pas, et je dois rappeler ici la couche oxfordienne, à la base du mont Charay, à 15 ou 20 mètres seulement au-dessus de l'oolite ferrugineuse du RiouPetit , dont j'ai douné ci-dessus la coupe; mais le sol est toujours plus accidenté, et les rejetternents