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NOTICE SUR LES FERS 4o8 La barre ainsi ployée n'a pas présenté de gerçures et de déchirements. En continuant sur l'enclume, on lui a donné la forme (fig. 9 )
ID
D'ALLEVARD.
la longueur et les quatre faces. La température a été
assez considérable pour noircir et brûler la peau d'un gant. Le fer est devenu bleu de ciel ; ployé à ace, il a commencé à se déchirer, et à 105° ( fig.1 2),
Iig
Mais nous devons faire remarquer que les courbures vers les points A et B ont eu lieu, la première
ur la partie non martelée, et la seconde sur la lim i te : la partie BC, quia reçu les six cents coups, n'a p as pu être courbée. On a entaillé à moitié la barre vers D; puis on l'a cass 'e à coups de masse, et la rupture a présenté une cassure à nerfs soyeux, avec quelques grains fins comme ceux d'acier.
Essais d'un barre de fer carrée de om,o i 4de côté, On lui a don né la forme ci-dessous sur l'enclume
( fig. so),
409
On a coupé la barre en E, et on l'a portée sous le martinet pour frapper trois cents coups, suivant
h
g
il s'est cassé. La cassure a présenté des nerfs mélangés de quelques grains fins comme ceux d'acier.
Les arêtes sont demeurées vives, sans pailles ou gerçures.
La barre a été coupée en g, et on a porté sous le marteau du martinet le reste qui a reçu 600 coups suivant la longueur gh. Cette partie est devenue bleu foncé en prenant une température très-élevée. La surface s'est couverte de pailles, et la section
carrée ne présentait plus que om,o13 de côté. Ployée à 45°, le fer s'est cassé vers h ( fig. 3),
h
/A
On a coupé au quart le fer vers A; il s'est déchiré sur un quart d'épaisseur; en sorte qu'il en restait la moitié ployé, offrant un mélange de nerfs
soyeux et quelques grains comme ceux d'acier. Vers le centre de courbure A, le fer a blanchi : on a coupé la barre vers B. On a porté cette barre sous le martinet dont le marteau pèse 9okil. On a frapp é cent coups à froid dans le sens de la longueur, et la température a été de 5o degrés environ. On l'a ployée comme il suit sur l'enclume (fig. it) :
/D
On n'a aperçu ni gerçures m déchiren ents; le fer a blanchi, notamment en D.
n'offrant plus qu'un grain sans nerf. Cassé en i sur l'enclume, à ce, o, la cassure est un mélange de nerfs avec des grains d'acier. Cassé en k om, o de j, près de la limite de la percussion), après l'avoir courbé ainsi qu'il suit
(fig. Ig),
)k
et fait usage d'un ciseau, le fer a blanchi et la cassure était toute nerveuse. Le martelage à froid ne change donc pas l'état moléculaire du fer d'Aileyard au delà du choc du marteau, ce qui est trèsremarquable. On voit qu'un carré de om,o14 recevant too, 3oo, 600 coups d'un marteau de 9okil., a subi tout ce qu'on pouvait imaginer de plus fort,