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EMPLOI DU CARBONOFÈRE
A L'USINE DE BOLOGNE-LE-RAUT. mèt.
Diamètre du gueulard
Hauteur de la cuve Diamètre au ventre. Hauteur des étalages Diamètre au bas des étalages. Hauteur de l'ouvrage Hauteur du creuset Largeur au fond du creuset. Longueur du creuset Hauteur totale du fourneau.
Pe-
0,70 7,00
Charbon Minerai.
2,00
Cpaosut
0,45 1,00
0,40 0,40 1,58 10,00
Au roulement à l'air chaud seul (et avant l'établissement du earbonofère), on coulait, toutes les 5heures , et l'on faisait 15 charges par coulée : la charge rendait moyennement ioo kilt de fonte, et se composait de mc.
Pc.
Charbon. Minerai. Castine. .
.
.
.
.
. .
0,55
16
5 1/2 ou de : 0,19
pour107k de fonte.
0,017
0 1/2
Ainsi l'on consommait par
i000
kil, de fonte:
mèt.
Charbon. Minerai. Castine. .
.
. .
.
.
.
5,14 1,77 0,16
après 14 heures, et l'on faisait 16 charges par coulée.
On lançait à peu près 25 litres( de p. c. ) de poussière de charbon, par heure, dans le fourneau. l'on consommait :
charbon
Ce qui donnait par
i 000
kil, une consommation
de mèt.
Charbon
Minerai .. ... .
.
Castine.
Poussière de charbon
4,62 1,87 0,142 0,184
L'on voit, en comparant ces résultats, que je dois à l'obligeance de M. Philippe, ex-maitre de forges à Bologne, que, sans que l'on ait changé la consommation en charbon, l'effet du carbonofère a été de permettre d'augmenter la consommation en minerai de près de 33 litres par charge. dans le produit du fourneau, Il en est une augmentation résulté' de plus de 20.000 kil., sur un roulement de 3o jours. En outre, la marche au carbonofère a présenté,
sur celle à l'air chaud seul, une économie de oin.c.,52 de charbon par I000 kil. de fonte, ou d'un
Après l'établissement du carbonofère, on coulait
La charge rendait moyennement
0,55 0,223 ou 0,017 p. 119 de fonte. 0 1/2 0,022 0,66
16 6 1/2
sinsieire de
1,60
469
me.
119
kil. , e
dixième de la consommation totale. La dépense en poussière de charbon était d'ailleurs peu considérable; elle n'excédait pas 2".,25 par hectolitre, ou 47r-,14 par i000 kil, de fonte.
La poussière s'obtenait en carbonisant des ramilles ; le charbon qui en provenait était réduit
en poudre très-fine, au moyen d'une meule et passé au tamis de soie. On n'aurait pu employer la poussière provenant des débris de charbon dans