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EMPLOI DU CAIII3ONOFÈ,RE 466 'supérieure du tuyau à robinet, ajusté sur le portevent. La poussière de charbon pénétrait dans la boîte par le vide qu'y laissait la partie évidée de l'arbre, et passait par les petits trous dont son fond était percé, pour tomber dans le porte-vent. On avait pensé qu'on faciliterait cette chute en établissant l'équilibre de pression au-dessus et au-dessous de
la poussière de charbon, et, à cet effet, on avait mis le porte-vent en communication avec la partie supérieure du carbonofère, au moyen du tube m,
mais cette disposition n'avait eu que peu d'influence sur la marche de l'appareil. Une des principales difficultés que présentait son emploi était toujours le tassement du charbon. Pour l'éviter, on avait adapté à l'arbre tournant
quatre traverses n, dont les extrémités étaient réunies deux à deux à l'aide d'une chaîne. une oreille en acier o,fig. 4 et 6, enEn gagéeoutre' dans l'arbre par queue d'aronde, servait à remuer la poussière dans la partie inférieure du carbonofère, où elle tendait particulièrement à se tasser. Enfin, nneouverture de service avait été pratiquée en p,fig. 4, pour détacher plus facilement la poussière des parois de l'appareil et visiter l'intérieur. Le mouvement était communiqué à l'arbre à l'aide de deux roues à engrenages coniques et de quatre poulies sur lesquelles s'enroulaient deux courroies sans fin.
L'une des poulies était fixée sur l'arbre de la roue des soufflets.
Le porte-vent était terminé .par une buse q,
A L'USINE DE BOLOGNE-LE-HAUT.
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dont l'extrémité était formée d'une surface conique qui fermait aussi exactement que possible l'ouverture de la tuyère, laquelle avait la même forme; mais comme il fallait conserver au fondeur la faculté de travailler dans le fourneau par la tuyère, quand cela devenait nécessaire, on avait lié la buse, au moyen de boulons, à un Collier en
fonte qui embrassait le porte-vent, et que l'on avait rendu mobile en y adaptant une crémaillère dans laquelle s'engageait un pignon que l'on faisait tourner avec une manivelle L'ouvrier pouvait s'assurer de l'état de la tuyère en regardant par une ouverture r, faite au portevent, et munie de deux verres plans séparés par une rondelle en carton.
Lorsqu'il devenait nécessaire de déplacer la buse, l'ouvrier- avait soin de fermer le robinet de communication entre le carbonofère et le portevent. Cet appareil a fonctionné à l'usine de Bologne-le-Haut depuis la fin de 1840 jusqu'au commencement de 1845. Le fourneau roulait depuis. un mois à l'air chaud lorsqu'il y a été établi : bien que ce laps dc temps soit peu considérable, il a suffi Cependant pour qu'on pût apprécier l'influence de l'air chaud sur la marche du fourneau, parce que celle-ci a toujours été régulière : l'on a donc pu apprécier aussi
les résultats que l'on devait attribuer à l'emploi que l'on a fait ensuite du carbonofère.
L'air était lancé à une température d'environ 2500, et sous une pression de 3 cent de mercure.
Les dimensions du fourneau étaient les suivantes :