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CIRCULAIRES.
y dépose sa circule dans les canaux qui lui sont offerts' chaleur, et revient ensuite à son point de départ pour s'échauffer et circuler de nouveau. Le réservoir supérieur est muni d'une soupape chargée d'un poids. La tension de la vapeur d'eau dans ce réservoir peut dès lors atteindre le nombre d'atmosphères représenté par ce poids, plus la pression atmosphérique, et sa température acquiert le nombre de degrés correspondant à cette tension. Quant à la pression dans l'intérieur des tuyaux, des poêles et de la chaudière, on conçoit qu'elle varie selon
la position de ces parties de l'appareil. Elle est égale , pour
chacune d'elles, à la pression dans le réservoir, augmentée du poids de la colonne d'eau qui a pour hauteur la distance comprise entre ce réservoir et le point que l'on considère. Cette pression est à son maximum dans la chaudière,
puis elle décroît jusqu'au réservoir. A l'égard de la température dans les poêles et tuyaux de descente, elle est inférieure à celle de l'eau du réservoir, et d'autant plus basse que ces parties se trouvent à des étages plus éloignés du réservoir. Elle est au contraire, dans la chaudière et dans la colonne ascendante, supérieure au degré de l'eau du réservoir. Ces appareils pourraient Occasionner de très-fâcheux accidents s'ils étaient mal exécutés. La rupture d'un poêle, d'un des tuyaux, ou seulement
une fuite qui viendrait à se déclarer, présenterait de graves dangers pour les personnes qui se trouveraient
CIRCULAIRES.
577 ces divers rapports, à une chaudière à vapeur fermée, dont les ramifications s'étendraient dans les différents points où sofa placés les tuyaux de conduite. Ils rentrent, en conséquence dans les dispositions de l'ordonnance royale du 2'2 mai iiVe3 , relative aux chaudières et machines à vapeur, et il y a lieu de leur appli-
quer l'article 67, lequel a prévu le cas où en raison du mode de construction de certains appareils, des condi-
tions spéciales seraient à prescrire. Il importe qu'on ne les établisse pas sans une autorisation donnée suivant les formes indiquées au titre II de ladite ordonnance ; Que le réservoir supérieur soit toujours muni de soupapes de sûreté ; Que toutes les parties de l'appareil soient soumises à
une pression d'épreuve triple de la pression effective maximum qu'elles auront à supporter ; cette dernière pression étant celle qui correspond à la charge des soupapes du réservoir supérieur, augmentée d'autant d'atmosphères qu'il y a de fois 10 mètres de distance verticale jusqu'à ce réservoir. L'épreuve devra être faite sur place, après la pose et avant que les pièces du calorifère soient masquées par les parquets, boiseries ou murs du bâtiment. Elle pourra être opérée par parties successives ou sur l'ensemble, mais toujours de manière à ce que les joints des tuyaux aient été soumis à la pression d'épreuve. Les dimensions des soupapes de sûreté seront fixées dans
dans les salles où cette rupture aurait lieu et où se répandrait toute l'eau contenue dans le réservoir supérieur et dans les parties situées entre ce réservoir et le point de
chaque cas par le préfet, sur le rapport des ingénieurs. Il en sera de même des conditions du local de la chau-
rupture. La chaudière pourrait aussi se déchirer sous la pression qu'elle supporte, et qui dépend de la hauteur où est
MM. les ingénieurs s'assureront, lors de la pose de l'appareil, si l'on a pris toutes les précautions propres à éviter les ruptures ou les fuites qui pourraient être occasionnées par des variations de température, et si les joints
placé le réservoir et de l'activité du feu. Il pourrait même y avoir explosion dans le caS où le
tuyau qui met la chaudière en communication avec le réservoir serait obstrué par quelque cause accidentelle. Enfin le foyer de la chaudière, lorsqu'il s'agit d'un appareil de grandes dimensions, consommant une quantité notable de combustible, peut incommoder les voisins par la fumée. Ces systèmes de calorifères sont donc semblables, sous
dière.
sont disposés de manière à résister à une longue durée et à présenter une imperméabilité complète. L'emploi de la fonte pouvant augmenter beaucoup les chances de rupture et d'accidents, l'usage de ce métal devra en général être ici interdit. L'acte d'autorisation imposera, d'ailleurs, les diverses obligations qui sont reconnues devoir être exigées selon chaque espèce.