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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE
et la somme de leurs longueurs est 270 mètres.
Le"trépan est resté 18 mois dans le muschelkalk, pour traverser l'épaisseur de 79m,pr de calcaires. L'avancement moyen par jour n'a été que deo, ï 77. Cette lenteur doit être attribuée à plusieurs acci-
dents fort graves, qui ont arrêté le battage pendant douze mois. Les premiers ont été trois ruptures de tiges, dont l'une a dû être enlevée par morceaux; le dernier, la chute d'un gros fragment.de hornstein,
tombé au-dessus du trépan , et qui a empêché de relever la tige pendant quatre mois et demi. On n'est parvenu à la remonter qu'en logeant la pierre par pression dans les argiles. Les marnes et le grès bigarré n'ont pas offert beaucoup de difficultés, et l'avancement a été assez régulier et rapide, d'environ i mètre par jour dans les marnes, et tm,25 dans le .grès. Le seul accident un peu grave a été la rupture d'une tige ;
il
a fallu deux mois pour en extraire les frag-
ments. Cet accident, si fréquent dans les sondages avec les tiges en fer, à des profondeurs moindres que celle du puits de Mondor, est très-rare avec les tiges en bois et le nouveau trépan, adoptés par M. Kind.
A la fin de i844, et vers la profondeur de
45o mètres, la sonde a rencontré une source salée jaillissante, dont les eaux ont forcé à abandonner la plate-forme inférieure du puits. On les a dirigées par un canal vers le ruisseau qui coule à une faible distance dans la vallée; le volume de ces eaux était de 7o1 litres par minute; leur teneur en 5e], 2 p. o/o; et leur température, à la surface, 90 Réaumur. D'après les prévisions de M. Eind , on doit atteindre, vers la tin de l'année 1845, le zeeh-
EMPLOYÉS A MONDORF, PAR M. KIND.
stem n et les grandes masses de - du sondage.
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sel, qui sont le but
La température au fond du puits a été prise par M. Welter, clans le courant de septembre ( r septembre 1845), à la profondeur de 67 im,20. Deux thermomètres à déversoir, ouverts aux extrémités, ont été descendus clans un bloc cylindrique en bois, criblé de trous de Om,02 de diamètre, espacés de om,u3; l'un des thermomètres était dans une en-
veloppe de verre fermée à la lampe, l'autre était libre : il a fallu ri minutes pour les descendre, 16 minutes pour les remonter, et ils ont séjourné au fond plus d'une heure; ils ont été retirés sans altération , malgré la pression énorme à laquelle ils avaient été soumis. On a obtenu la température du fond par le mercure resté dans les réservoirs, en plongeant les thermomètres dans un bain d'eau, qu'on a chauffé progressivement jusqu'à ce que le mercure fût parvenu aux orifices des tubes.
Un thermomètre ordinaire, plongé dans le bain, marquait alors 340 centigrades.
La température moyenne de la terre, à la surfirce, évaluée par celle du puits de l'auberge de Mondorf, profond d'environ 5 mètres , est Ir°,50. La différence 22°,50, comparée à la profondeur 671 mètres, diminuée de 5 mètres, donne un accroissement de I° centigrade de température par accroissement de 29m,60 de profondeur. Ce nombre est à peu près le même que celuitobtenu au puits de Grenelle, près Paris. Les frais de ce sondage ne sont pas aussi élevés
que pourraient le faire croire la durée et la pro-
fondeur des travaux. D'après les registres de