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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE
M. Kind , les dépenses s'élevaient , aux époques suivantes , aux sommes A. 8,573 fr. le 22 juillet 1841. » 24,630 fr. » 21 janvier 1843. » 49,83o fr. » t7 juillet I 844. » 55,528 fr. » 29 décembre 1844. » 61,647 fe. » 2 juillet 1845. » 67,557 fr. » 3o septembre 1845. En 4 ans et 3 mois, M. Kind a atteint la profondeur de 700 mètres en ne dépensant que 67.557 fr. , soit par mètre 96 fr. Si c. Par le tableau des dépenses ci-dessus, en faisant la part des accidents qui ont ralenti le sondage dans le muschelkalk , et des difficultés des terrains, on peut se convaincre. de l'économie considérable que l'emploi du nouveau trépan a procurée. Les 54m, ii du lias ont coûté, en 35 jours de travail, 8,573 fr., soit par mètre 158 fr. 43 c. ; mais il faut remarquer que dans ce nombre sont compris les frais de matériel et de premier établissement.
Les 206 mètres de keuper ont exigé t8 mois, et 16.o57 fr., soit par mètre 77 fr. 94e., nombre très-faible eu égard aux tubes qu'il a fallu mettre en place, et aux difficultés provenant de la nature ébouleuse du terrain. Les 79m,91 du muschelkalk ont coûté en 18 mois, 22.000 fr., soit par mètre 277 fi% 5o c. Cette
grande dépense par mètre est due aux nombreux accidents arrivés dans cette partie du sondage. Les lion',26 de marnes et gypse pour lesquels ou a commencé à employer le nouveau trépan n'ont demandé que 6 mois, et coûté 8,698 fr., soit par mètre 78 fr. 88 c.
EMPLOYÉS A MONDOBF, PAR M. KIND.
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Les 249m,7o de grès bigarré ont exigé 9 mois et 12,029 fr., soit par mètre 47 fr. 17 C. C'est donc à la profondeur la plus grande que les frais de sondage ont été les moins élevés, et
les accidents les moins fréquents; ; il n'y a eu qu'une seule rupture de tige dans le grès bigarré. Ce fait et le prix peu élevé d'un sondage aussi profond sont les meilleures preuves qu'on puisse donner de la supériorité des appareils de M. Kind et des progrès que cet ingénieur a fait faire à l'art du sondeur.
Te décrirai maintenant les différentes parties de la sonde, dont M. Kind se sert depuis plusieurs années; j'indiquerai ensuite en peu de mots la manoeuvre ordinaire. Disposition de la tête. Les fig. i et t bis, Pl. IF, représentent la tête de la sonde suspendue au crochet a fixé à l'extrémité du levier de battage.
L'anneau b, qui soutient la tête , est forgé d'une seule pièce avec la vis cl à filets carrés, de om, Io de diamètre extérieur, et om,40 de lon-
gueur.
L'écrou c porte deux branches verticales cc', longues de o, 4o, qui se réunissent en une queue c,, traversée par le boulon horizontal e qui la fixe à la
bride en fer à chevalf f. La partie horizontale f est circulaire et traversée par le tenon vertical à tête i, qui soutient la pièce igk. g, est l'ceil dans lequel le contre-maitre passe un bâton pour tourner facilement la tige de la sonde pendant le battage. k, est une douille dans laquelle on visse le tenon fileté qui termine la partie supérieure de la tige. Cette disposition .permetde faire tourner la pièce
igk et la tige de la sonde indépendamment de la
Tome PHI, 1845.
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