Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 42]

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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE

vis cl, et aussi de faire descendre l'écrou c sur la vis, et par suite d'allonger progressivement la tige, à mesure que le terrain est attaqué par le trépan. M. Kind Disposition de la tige de la sonde. a commencé le fbrage avec des tiges carrées en fer, assemblées au moyen de vis, mais il n'a pas tardé à leur substituer les tiges en bois. La tige entière est composée de plusieurs parties, longues de 24 mètres : chaque partie comprend deux perches en bois de sapin, bien droites et sans défauts, de icr de longueur et om,o65 de diamètre. Chacune est armée, à ses deux extrémités, de manchons un peu évasés., en tôle, longs de orn,4o, et dépassant le bois de o, 10. L'épaisseur de la tôle est o'n,0056; les diamètres extérieurs extrêmes sont cc,o65 et om,o72.

Pour introduire le bout de la perche dans le manchon il faut porter ce dernier à une température telle que le bois commence à brûler, après avoir limé le bord pour le rendre tranchant, afin d'éviter que la tige ne soit écaillée. Pour fixer le manchon, on enfonce dans l'axe de la perche un long coin en bois de hêtre. Chaque manchon reçoit ensuite l'extrémité d'une pièce de fer compo-

sée de deux parties; la queue b, fig. 2, longue de orn, o, doit remplir exactement tout le vide du manchon jusqu'au bois; elle lui est fixée par deux boulons en croix : la seconde partie a, longue de o'n,o65, a om,o7 de diamètre; elle est taraudée en écrou. Les deux perches sont réunies

par une pièce de fer y, bout de tige carrée, de om,o25 de côté, longue de om,35 , terminée par deux tenons filetés qui sont vissés dans les douilles

pu écrous des manchons. A l'extrémité de la perche supérieure est vissé un bout de tige de fer de

EMPLOYÉS A MONDORE

PAR M. EIND.

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même section que le précédent, long de 3m,5o, terminé également par un tenon fileté, au-dessous duquel est une embase qui permet de soutenir la tige au moyen d'une clef horizontale. Pour assembler deux parties consécutives de la

tige entière, on n'a qu'a visser le tenon fileté supérieur de l'une dans la douille inférieure de l'autre. Aux points de la tige de la sonde qui répondent

aux extrémités des tubes en tôle, les perches en bois sont remplacées par des tiges de fer de 0n1,025 d'équarrissage, longues de 12m,5o, liées entre elles par des assemblages .à vis. L'expérience a appris à M. Kind que les perches en bois sont écorchées en ces points.

Le poids .de la tige plongée dans l'eau est peu considérable; il est équilibré partiellement par un contre-poids placé à l'extrémité du levier de battage, de manière que la tige tombe assez lentement quand le trépan en est séparé. La tige ne sert qu'à manuvrer le trépan ; elle lui est liée de façon à ne pas aider, mais aussi à ne pas diminuer son action sur la roche. Disposition du trépan. Dans le sondage si difficile de Cessingen, M. Kind a pu se convaincre que l'effet utile du trépan sur le terrain dépend seulement du poids de la partie inférieure de la tige, et nullement de celui de la partie supérieure. Quand la tige est invariablement liée avec le trépan, le choc de ce dernier sur le fond du trou transmet à la tige un mouvement vibratoire d'autant plus fort que la tige est plus longue et plus lourde, et qui souvent cause sa rupture. L'instrument imaginé par M. Kind , et pour lequel il a pris un

brevet, permet d'obtenir, que le trépan, soulevé par la tige, descende par son poids indépendam-