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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE 84 nient de celle-ci, qui vient plus lentement se relier avec lui pour le remonter à la hauteur jugée
convenable pour le battage de la roche. L'une des conditions principales auxquelles cet appareil doit satisfaire , est d'avoir un poids assez consi-
dérable, puisque sa force vive seule agit sur le terrain. La tige doit tomber d'un mouvement un peu plus lent, ce qu'il est possible d'atteindre en l'équilibrant par un contre-poids convenable ; les tiges en bois sont préférables aux tiges en fer; celles-
ci exigent un contre-poids considérable, qui rend moins facile la manoeuvre du levier; les ruptures
sont aussi plus fréquentes avec les tiges en fer. Ce trépan est employé à Mondorf depuis le 17 juillet 1844. La partie inférieure de l'outil est le trépan ordinaire qui se visse dans la douille D d'une pièce A,
fig. 3, 4 et 5, longue de 5 mètres et de forme méplate au-dessus de la douille. Cette partie est com-
prise et peut glisser entre deux platines p, p', épaisses de or",02 , larges de o'",o5, longues de mètre, et boulonnées à la pièce méplate B; cette dernière sert à les relier à la tige de la sonde, par le moyen d'une barre f, carrée, de cr,o5 de côté, longue de or",6o, terminée par un tenon fileté, qui est vissé dans la douille inférieure de la tige. Pour empêcher la pièce A de quitter les platines, ces dernières sont réunies à leur partie inférieure par des plaques de fer bb , solidement boulonnées, et la pièce A est munie d'oreillettes e, e', assemblées
à rainures. Cette pièce A est terminée au-dessus des oreillettes par une tige carrée de om,o3 de côté, longue de «',2O, portant à son extrémité une saillie triangulaire a , qui est saisie, à la remonte de la tige, par les pinces s,s'.
PAR M. Ki». 85 Les pinces se composent de deux branches qs, q's', terminées par des cames s, s', mobiles autour des boulons h,h' , fixés aux deux platines, et réunies EMPLOYÉS A MONDORF ,
de l'autre côté par deux articulations e, e', à une double tige te, laquelle glisse dans l'épaisseur des platines et de la pièce B. Les deux branches t, t', de
cette tige sont liées à un disque R formé de trois rondelles de cuir, d'un diamètre égal à celui du trou, assez flexibles pour que la résistance de l'eau puisse les courber, et serrées par des écrous entre
deux disques de tôle , d'un diamètre un peu Moindre que celui des rondelles. Le disque R est enfilé et peut glisser librement sur la barre f, entre les platines et un renflement de la barref, qui
limite son excursion à la partie supérieure. Les 3 et 6, se rapportent aux deux positions extrêmes du disque : dans la première, le disque
fig.
est au plus bas , les cames s, s', saisissent la saillie a;
le trépan est lié à la tige de la sonde ; dans la seconde, le disque est au plus haut, les cames au maximum d'écartement, ont laissé échapper la
saillie a; le trépan est tombé indépendamment de la tige. Le disque est mis en mouvement par l'action de l'eau qui remplit le trou de sonde. Quand la tige de la sonde, entraînant le trépan, a été soulevée à la hauteur convenable, on la laisse tomber librement ; la résistance opposée par l'eau
au mouvement du disque l'empêche de suivre la tige qui descend d'abord sans lui ; ce mouvement relatif ouvre les pinces, le trépan devenu indépendant de la tige tombe plus rapidement. Le renflement supérieur de la barre J, force bientôt le disque à suivre le mouvement de la tige; le disque doit être assez flexible pour se courber et laisser passer l'eau entre ses bords et les parois du trou;