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CHIAltE.
EXTRAITS.
le croire. On reconnaîtra d'ailleurs infailliblement dans rua manière d'opérer que cette circonstance se présente, les équations (1) et (2) ne donneront P as pour Lt: la même valeur,, et la pression dans l'appareil changera avec le temps.
momètres dans lesquels le déplacement du o était à peine appréciable. MM. Regnault et de Laprovostaye faisaient à
2. lieeherchcs sur la dilatation des LIQUIDES; par
On a déterminé directement , une ou plusieurs fois, le coefficient de dilatation de chacune des enveloppes de cristal de ces thermo-
J. Isidore Pierre. ( A anales de Physique et de Chimie, tom. XV, p. 325; ler mémoire.), L'auteur a étudié la dilatation de l'eau , de l'alcool , de l'esprit de bois, du sulfure de carbone de l'oxyde , du chlorure et de l'iodure d'éthyle
du bromure (0) et de l'iodure de méthyle, du
formiate d'oxyde d'ethyle et de l'acétate d'oxyde de méthyle. Tous ces liquides avaient été préparés et purifiés avec soin par fauteur, immédiatement avant leur emploi pour ces expériences. La méthode qu'il a suivie consistait a construire,
avec chaque liquide , un thermomètre dont la marche était comparée à celle d'un excellent thermomètre étalon à mercure.
Tous ces thermomètres avaient été jaugés au mercure avec le plus grand soin pour déterminer le rapport de la capacité du réservoir à celle d'une division.
L'auteur avait apporté, dans la construction et dans la vérification de Chacune des tiges , toutes les précautions qu'il avait indiquées dans un précédent mémoire inséré dans les Annales de physique et de chimie, 3mo série, tom. V, p. 427, et
il a été asseilureux pour obtenir plusieurs ther.(*) Ce composé n'avait pas encore étè obtenu jusqu'à
la même époque la même remarque sur de'S thermomètres construits avec du cristal provenant de la _même fabrication.
mètres.
Les résultats auxquels l'auteur est arrivé pour
la dilatation de l'eau, sont presque identiques avec ceux qu'avait obtenus M. Despretz dans son
beau travail sur la recherche du maximum de densité de l'eau et des dissolutions salines. Ces résultats s'éloignent d'avantage de ceux de M. Haelstrom et de M. Muncke. Lesonze autres liquidese dilatent tous plus que l'eau, et tous, à partir de o°, suivent des lois différentes dans la marche de leurs dilatations respectives. Dans tous, le coefficient de dilatation croît
avec la température. Rangés dans l'ordre de leur dilatabilité à partir de 00, ces liquides peuvent être placés dans l'ordre suivant : 10 eau ; 2° alcool 3° iodure d'éthyle; 40 sulfure de carbone ; 5° esprit de bois ; 6' iodure de méthyle ; 7° acétate d'oxyde de méthyle; 80 formiate d'oxyde d'éthyle; 5° bromure d'éthyle ; lo° bromure de méthyle ; t I° oxyde d'éthyle; 12° chlorure d'éthyle.
Le tableau suivant donnera une idée de la variation qu'éprouve le coefficient de la dilatation de ces différentes substances, suivant la température à laquelle on observe leur volume, en prenant pour unité le volume à la température de la glace fondante :