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mum de densité ; le maximum est extrêmement voisin de 4^, ainsi que l'a établi M. Despretz dans le travail cité plus haut. Les formules par lesquelles on peut ,représenter assez exactement la marche de la dilatation de ces liquides semblent indiquer qu'aucun des autres ne possède de maximum de densité ; l'expérience
confirme cette conclusion entre des limites qui s'étendent souvent depuis --35° ou 36° jusqu'à io ou 12 degrés au-dessus de leur température d'ébullition. Si M. Muncke est arrivé à un résultat opposé
pour l'alcool et pour l'éther, cela tient probablement à la présence
,
dans ces liquides, d'une
petite quantité d'eau dont il est extrêmement difficile de les dépouiller.
L'auteur a étudié ensuite l'emploi de ces liquides dans la construction des thermomètres, et il est arrivé à cette conclusion que, pour employer l'une quelconque des ces substances comme liqueur thermométrique, on serait obligé de construire une table de correction pour ramener ses indications à celles du thermomètre à mercure ou à celles du thermomètre à air. L'erreur s'élèverait, pour quelques-uns de ces liquides, à 3 ou 4 degrés,
même pour les basses températures. Le thermomètre à sulfure de carbone, proposé à diverses époques pour les basses températures, et recommandé tout récemment par M. Pleichl , méritait une étude particulière. En comparant avec le plus grand soin la mar-
che d'un thermomètre très - sensible à sulfure de carbone et celle d'un excellent thermomètre étalon à mercure, on a reconnu que, même en