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CHIMIE.
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EXTRAITS.
L'oxygène, sous une pression de. . . 27 atmosphères. 27 L'hydrogène, sous 50 L'azote, sous. . . . . L'oxyde nitrique (bioxyde d'azote), sous 50 40 L'oxyde de carbone, sous 3`2 Le gaz de l'éclairage, sous. .
n'ont donné aucun signe de liquéfaction à 10° C.
4. Sur les modifications allotropiques des CORPS SIMPLES; par M. Berzelius. (Comptes rendus de Berzelius, 1844, P. 18.)
Dans le rapport précédent, P. 28, j'ai mentionné quelques combinaisons de soufre et de phosphore qui semblent confirmer une supposition que j'ai énoncée précédemment sur la propriété des modifications allotropiques des corps simples, de persister dans les combinaisons de ces
dernières avec d'autres corps, et de déterminer de cette manière des modifications isomériques Rapp. 184o, p. 7. Ce sujet, qui mérite toute attention, peut prendre, je crois quelque dévelopFment, maintenant que nos connaissances sur un grand nombre de corps simples se sont étendues; j'ai communiqué à l'Académie royale des sciences de Stockholm, en 1843, un essai de ce genre dont je donnerai ici un court extrait.
On sait que le soufre, le carbone et le phos-
phore se présentent dans trois états allotropiques différents. Quant au carbone , nous ignorons compiétement le rôle que jouent ces trois états dans la foule de combinaisons carbonées que nous con-
naissons. Il a déjà été question dans le rapport précédent, p. 28 et ailleurs, des hypothèses que
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suggèrent les rapprochements que l'on peut Taire à cet égard deSetats allotropiques du soufre et du phosphore. On sait en -.outre que le silicium possède deux états allotropiques bien distincts, dont
l'un 'se distingue par la facilité avec laquelle il brûle et par-sa solubilité dans l'acide fluorhydrique avec dégagement de gaz, et dont l'autre se distingue par son insolubilité dans l'acide fluorhydrique et résiste même à la combustion dans
la flamme d'oxydation du chalumeau. L'oxyde du silicium offre des états qui correspondent exactement à ceux du radical; l'un d'eux est faiblement soluble dans l'eau , et les sels qu'il forme, tant artificiels que naturels, se dissolvent avec la plus grande facilité dans les acides puissants; tandis que l'autre est insoluble dans l'eau, et les acides et les sels, même ceux à base alcaline, ne se décomposent pas dans ces derniers. II parait ainsi vraisemblable, bien qu'on n'en puisse pas donner la preuve rigoureuse, que les .deux états allotropiques du silicium existent, sans altération, dans ces deux catégories de combinaisons et déterminent des propriétés différentes ; de sorte que c'est dans la différence de l'état allotropique du radical qu'il faut chercher la cause de l'existence des deux acides siliciques isomériques. L'oxyde chromique ressemble, sous ce rapport, à l'acide silicique ; il présente une modification isomérique soluble qui, sous l'influence de la chaleur, passe, avec production de lumière, à l'état de celle qui est insoluble. Nous connaissons une combinaison de cette dernière avec l'acide sulfurique et l'oxyde ferreux , et il existe aussi une combinaison chlorée analogue. Le chrome, tel que nous le connaissons jusqu'ici, est incombustible et