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CHIMIE.
minium est fusible à la température à laquelle s'opère la réduction. Il a la couleur et l'éclat de l'étain ; sa densité 2,50, à 2,67. Il est trèsductile, non magnétique et ne s'altère pas à l'air. Quand on le chauffe dans l'oxygène à une température élevée il brûle vivement et l'alumine produite est fondue. L'aluminium ne précipite pasle plomb, l'argent et l'étain de leurs solutions dans les acides, mais
bien de leurs solutions clans les alcalis. Le cuivre est précipité immédiatement de ses solutions salines.
M. Woehler a réduit également le magnésium.
Sa densité =1,87.
22. Sur la préparation de la ziRcONE , par M. Schéerer. ( Ann. de Pogg. , t. LXXIX ,
p. 48") M. Schéerer mêle i p. de zircon pulvérisé et lévigé avec 4 p. de carbonate de soude et fond le tout dans le creuset de platine. On reprend par 'l'eau qui dissout du silicate de soude et laisse au fond du vase une poudre blanche, demi-cristalline qui est une combinaison de zircone et de soude. L'oxyde de fer et d'autres matières restent en suspension et peuvent être séparés du silicate de soude par décantation. On traite ensuite la poudre lavée par l'acide chlorhydrique qui dissout le zirconate de soude complétement , à moins que les lavages n'aient été continués pendant longtemps.
La liqueur est précipitée par l'ammoniaque qui produit, d'après M. Schéerer, de la zircone parfaitement blanche.
EXTRAITS.
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23. Sur le LANTHANE et le DiDymE, nouveaux métaux associés au cérium, et sur PERBIUm et le TERBIUM, nouveaux métaux associésit ryttria,
par M. C. G. Mosander. (Philosophical magaz.,
t. XXIII, p. 241.) Lorsque je fis quelques expériences sur le cérium , il y a seize ans, plusieurs circonstances me
portèrent à penser que l'oxyde de ce métal était accompagné de quelque autre oxyde, que je ne pus pourtant pas réussir à séparer, et le manque de matière m'empêcha de poursuivre cette recherche. M'étant procuré de nouveau, il y a quelques années, une certaine quantité de cérite et de cérine, j'ai préparé du sulfate double de cérium et de potasse ; le produit a été lavé avec une dissolution de sulfate de potasse, jusqu'à ce que le liquide filtré ne donnât plus aucune trace de précipité par l'ammoniaque caustique ou le carbonate
de soude ; j'obtins un sel qui me parut dépouillé de toute substance étrangère ; je décomposai ensuite ce sel double par la voie humide avec du
carbonate de soude, et c'est avec le carbonate de protoxyde de cérium ainsi obtenu , que j'ai fait toutes les expériences dont il va être question. Après avoir- examiné pendant longtemps les divers sels de protoxyde de cérium, je ne réussis pas à découvrir le sel contenant le nouvel oxyde, dont l'existence cependant nie paraissait de plus en plus probable, à mesure que je poursuivais mes expériences. Le cérium formant deux oxydes, je pensai qu'en exposant l'hydrate de protoxyde de cérium mêlé avec de l'eau , à l'action du chlore, il se formerait du peroxyde de cérium, tandis que