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E XTRAITS.
UMM:,
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isomorphe avec le peroxyde de fer et l'alumine. Maintenant , tous les degrés d'oxydation du
fer trouvent leur analogue dans fa série du chrome.
par MM. Péligot (1), Pelouze (2) et Loevel (3). En cherchant à déterminer par la liqueur ti-
2/3 du chlore qu'il contient. Le reste se précipite si l'on soumet le mélange des deux sels à une ébullition prolongée.
M. Péligot admet, pour expliquer ce résultat, que la solution verte du sesquichlortire de chrome est un chlorhydrate de chloroxyde de la forme
28. Sur les CHLORURES DE CHROME
trée d'argent la quantité de chlore contenue dans le sesquichlorure de chrome dissous dans l'eau à l'aide d'une petite quantité de protochlorure, M. Péligot trouva seulement A/1 , . 46,1 4 6,o de chlore pour r oo de sesquicblorure, tandis
qu'il aurait dû en trouver 67,0 en admettant 328 pour l'équivalent du chrome.
Le chlorure de chrome hydraté et cristallin, que M. Péligot avait 'représenté par la formule I2H0 , devait donner 39,8 de chlore Cr' Cl' sur Io° parties. L'analyse au moyen du nitrate d'ar-
gent n'en a donné que 27,3. En décomposant, au contraire, le sesquichlo-
rure de chrome par le nitre et le carbonate de. soudé, au creuset d'argent , et traitant la solution du résidu dans l'acide nitrique par le sel d'argent, on a obtenu 65,3 de chlore, nombre qui représenterait exactement le chlore du sesquichlorure en admPttant pour l'équivalent tin chlore le nombre 351,8 donné par M. Berzelius. On voit donc que le sesquichlorure hydraté ne laisse précipiter à froid par le sel d'argent que les (I) Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. XX, p. 1323.
Id.
t, XX, p. 1187.
Id., t. XX ,
p. 1191.
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211C1, Cr2C10', 10H0 = Cr"C13+ 12110.
dans lequel le nitrate d'argent ne précipite que le chlore qui s'y trouve à l'état d'acide chlorhydrique.
Dans un travail postérieur (1), M. Péligot a
soumis le chlorure hydraté à de nouvelles expériences. En le aiment à moo pendant longtemps, il se change en une masse spongieuse d'un gris lilas très-;oluble dans l'eau, qui a pour formule, Cr' 0' Cl. HO. C'est d'après M. Péligot , HCI, le même corps qui a été étudié par M. Loewel, auquel ce chimiste attribue la formule équivalente II Cl., + Cr' 03. et qu'il considère comme iden. tique avec le pro:1 uit Cr' Cl" 0 obtenu par l'exposition à l'air du protochlorure. M. Péligot est parvenu à isoler le composé Cr' 0' Cl dont il admettait l'existence dans le sesquichlorure de chrome dissous dans l'eau, en traitant cette solution par l'eau de baryte, puis par l'alcool que laisse le chlorure de baryum et dissout le ciaoroxyde qu'on obtient en évaporant la liqueur à sec et desséchant à 1200. Le composé ainsi obtenu a pour formule ± 3110.= HC1, Cr20' + 2110.
En faisant bouillir la solution de chlorure de (1) Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. XXI,
p. 74.