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EXTRAITS.
CHIMIE.
chrome avec un excès d'oxyde vert hydraté, puis évaporant la liqueur dans ce vide sec, on obtient une masse déliquescente de la formule Cr'02C1+5H0. M. Loewel a fait remarquer que la propriété que
possède la dissolution verte de sesquichlorure de n'être qu'incomplétement précipitée par le nitrate d'argent se retrouvait clans les autres sels verts de chrome et que le sulfate vert de sesquioxyde ne donnait pas tout l'acide sulfurique par le chlorure de baryum. M. Pelouze a fait quelques expériences sur la solubilité du sesquichlorure de chrome violet ; il a reconnu que le protochlorure de chrome n'était pas le seul corps qui pût en produire en quantité minime par les dissolutions dans l'eau ; que cette propriété appartenait à plusieurs autres chlorures au minimum, ceux de fer, de cuivre et surtout au protochlorure d'étain. L'hyposulfite de soude agit également. Le protochlorure d'étain ajouté au sesquichlo-. rure dans la proportion de p. o/o le dissout. Il suffit de 40:00 de protochlorure de chrome pour que la même réaction ait lieu. Le sesquichlorure de chrome qui paraît, quand il est pur, à peu près complétement insoluble dans
l'eau, peut s'y dissoudre en quantité notable, quand on échauffe l'eau sous une forte pression. M. Pelouze a vu également que l'acide sulfurique concentrée finissait par le dissoudre.
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29. Sur le SESQUIOXYDE DE CHROME et ses modifi-
cations isomères ; par M. H. Loewel (Journal de Pharmacie, mai et juin 1845). On sait que l'alun &chrome donne une solution d'un beau violet, qui évaporée spontanément, reproduit le sel non altéré. Cette même solution chauffée vers 700 ou même portée à l'ébullition devient verte et l'alun de chrome perd la faculté de cristalliser. lise dessèche en pellicules d'un vert foncé. Cependant la liqueur verte abandonnée à
elle-même pendant deux ou trois mois, finit par redevenir bleue et peut reproduire des cristauxd'alun de chrome. M. Berzelius considère ces phénomènes comme dus à des groupements moléculaires particuliers à de véritables cas d'isomérie. M. Schroeter, , qui s'est aussi occupé de l'étude des sulfates de chrome, croit au contraire que les changements de couleur
sont dus à une perte d'eau effectuée par ce sel
bleu.
En dissolvant 8 p. de sesquioxyde de chrome
dans 9 p. d'acide sulfurique, M. Schroeter a obtenu une liqueur verte qui est devenue bleue sponta-
nément au bout d'un, certain temps. La liqueur traitée par l'alcool donne un précipité de sulfate bleu dont la formule est (S03)3, Cr2 0', 15 HO. C'est ce sel qui uni aux sulfates de potasse et d'ammoniaque produit les aluns de chrome. Il devient
vert par l'ébullition dans l'eau. M. Loewel a répété ces expériences; ila reconnu que le sulfate bleu précipité par l'alcool se présentait en paillettes de couleur lilas inaltérables par
l'alcool absolu. Le sulfate vert, précipité de la même manière, donne une masse poisseuse verte