Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 130]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

258

DE.' LA GALÉNE A BLEIBERG.

GISEMENT, EXPLOITATION ET TRAITEMENT

lement installé celle des mines de l'Erzberg, près Vordernberg , où il réside maintenant. Les tambours coniques sont en bois. Leur plus petit diamètre (fig. 2,P1.F1), est de im,58; le plus grand, de 2m,85. La distance des bases de chaque tronc de cone est de 2m,53. Les poulies U et U', qui serVent à conduire aux chariots correspondants les câbles enroulés en sens inverse sur ces tambours, ont i",264 de diamètre. L'un des câbles passe audessus de U et l'autre au-dessous de U'. Les pou-

lies peuvent tourner autour de l'axe XX'; mais en même temps elles ont la faculté de glisser frottement doux sur lui. Par cette disposition, à mesure que les cordes s'enroulent sur des spires plus ou moins éloignées des bases des troncs de cône,

elles entraînent aussi U et U', et forcent celles-ci à rester dans le plan de leur dernière spire. Quant aux chariots qui se meuvent sur le plan incliné,

239

des chariots, qui , on le comprend bien, serait loin

sans cela d'être uniforme. On verra du reste plus loin que la construction de la machine satisfait à très-peu près aux conditions les plus favorables, pour que la vitesse du système, abstraction faite da, frein , varie le moins.possible pendant l'extraction du minerai. La roue R a aussi un autre usage qui sera indiqué dans la description de la manoeuvre. Quant à R', elle porte sur sa jante des palettes planes , om;316 de distance les unes- des antres, forrhant ainsi escalier. En effet; l'Ouvrier chargé du service, de R et de R', doit, à certaines époques de l'opéra! tion,marcher sur les palettes de cette dernière roue. De cette manière et en fixant aux chevilles de R, l'extrémité terminée en crochet dé' la;corde enroulée autour de l'axe de R', lequel axe fait alors l'office de treuil, on parvient à faire tourner R

négliger l'influence de l'obliquité de la force qui les tire vers la machine, par rapport au chemin

soit dans un sens, soit dans l'autre ,.par le seul. poids de l'homme agissant comme fôrce motrice. On verra plus loin le but de, cette dernièré ma-

qu'ils peuvent suivre.

noeuvre.

La grande roue R, qui a 4m,74 de diamètre et est fixée sur le même axe que les tambours coniques, fait l'office de frein. Voici comment le système ABC (fig. 3, Pl. VI) dont on ne voit que 2, Pl. FI, fait levier aul'extrémité A sur la

Les câbles sont en -chanvre ; ils ont 274m,92 de longueur et om,o47 de diamètre; le poids de chacun d'eux est de 728". ce qui revient à 2k".,65.-par mè-

ils sont assez éloignés des poulies pour qu'on puisse

/i2.r.

tour du point fixe O. Quand l'ouvrier, chargé de ce service ainsi que de celui de la roue R', et qui est placé sur une petite plate-forme, au niveau de A,

presse sur A avec son pied, le frein FF, qui termine la poutre BC, appuie plus ou moins fortement contre R et presse contre leurs boites les tourillons de son axe, qui est aussi celui des tambours. On parvient ainsi à régulariser la vitesse

tre courant. ils font chacun 36 tours sur les tambours, en s'engageant dans des rainures pratiquées sur ceux-ci; niais ils ne les recouvrent pas coinpiétement et s'arrêtent à une distance horizontale

de om,10 de chaque base des troncs de -cône. Leur durée est au plus de troià ans. Quant au chemin de fer (fig.. 4 pl, VI), qui est naturellement à double voie il a la' longitir274m,92 du plan incliné. Il est entièrement en