Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 197]

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'BrÉIJATIOe

Ès t'ORGES

soit 8,5p. 0/0; il eut à1iiii pour L000 de fer 1.080 à 1.090 de fonte. En supposant 3oo jours de travail, la production annuelle (l'un four à puddler est donc I 2.000.000k"' OU 4.000ki 3oo 4300k11 x: 3oo =12.900.00CM'. et les consommations de fontes de i272.000 1.400.000 kilog.; par conséquent il faut, pour là consommation d'un four à puddler, toute la pro`duction d'un fourneau. La plupart des usines sont en effet ordinairement composées d'un haut tôlrneau , d'un four à pudller en activité pour le travail de la fonte du fourneau et des cha.ufferies et marteaux nécessaiTes , pour travailler le fer produit par le travail du four à puddler. A côté de l'avantage de grande production que donnent ces fours à puddler, il s'en trouve un autre non moins important relatif à la facilité du travail ; la fonte chauffée préalablement rend la réduction du fer plus rapide, et le travail bien moins difficile à l'ouvrier. Au bout. de très-peu de temps «la manoeuvre du bain de fonte ne se réduit plus pour lui ciel% un travail de bras, tandis qu'il faut, avec les autres fours, un apprentissage très-long avant que dé pouvoir conduire une opération avec sûreté. Ce n'est pas un avantage moins grand pour le maître qui n'est plus sous la nécessité de conserver ses ouvriers, quelquefois malgré lui, par la difficulté où if est de s'en procurer d'autres. Les dimensions du four, la longueur de la voûte d'arrêt, sa descente, sont des conditions importantes pour aider au travail. On ne brûle que de la hemille dans lés fours à puddler et les fours de chaufferie; On la fait venir de

DE Vil'A'N'C'E

'ET DE BELGIQUE:

a-Frebriick ou Pettir Celle de Pi use, elle eàûte, rendrie ft'Sarrehrück, 8 fr. les, i.000 kil.; Peint-,-MonssOn , où elle vient de 'Sarrelniick par &ai , par la Moselle, elle coûte 35 fr., eI de plus '-'211o; «fr de transport pour l'amener dans le payssoit donc 55 Fr. les t.000 kilog.On aime autant la

Lire venir directement de Sarre4iluk pur terre;

prix ne varie OS, bien qu'il y ait 10 lieu.

t'est«avec de telles,difficultés que , grke an.peu de fi us des nitres paAies de la 'fabrication«, les fers de 'Chanipagne repoussent, par leur «prix, suries marnés, les l'ers laminés des pays houille' s. Lorsque les nouvelles voies de communication seront terminérs, et que, par leur moyen, lés houilleS peurrota venir aisément danscesilàpariements, elles s'y -

trouveront réduites à 25 fr. les 1.000 kilogq- Ce sera changement suffisant pour que nulle forge de ce pays ne craigne plus alors qu'on lève toute piohibition et tous droits sur leslerS étrangers. ,

Lès houilles de Pi tisse, si clièles«qi.i'..elles soient, .

ne sent encore que du menu ; il ny u pointIde gaillettes, ou de gros et de moyens morceaux, et ellesné sont employées que pour le puddrage.«El les

se conservent très-Lien en tas, par suite de leur qualité de Lentille Maigre. Pour les chan ffelies, on fait venir les bonilleitle Saint-Etienne. Elles a uni en t jusqu'à Gray par eau

par la Saône; et viennent. ensuite par terre,, pour 26 fr. les 1.000 kilog., à St-Dizier,où elles coûtent alors 65 à o fr. les 1.000 kilog.; clics y sont arrivées

de 88 lieues, et même au moins 'de too lieues, y compris les détours des cours d'eau.

Il n'en faut pas dire davantage pour faire voir toute finiFor tancé dé l'économie du chai bon dans le traVaki«-Tlâ't(WeS'de céà'Cônirrées.. Elle est en