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SITUATION DES FORGES 394 outre d'autant plus utile que l'on ne peut profiter des moments favorables de transport pour faire d'assez fortes provisions de charbon, parce que le feu s'y met lorsqu'on le laisse longtemps entassé. Cela même arrive fréquemment pour la houille de Prusse. La quantité de charbon que brûlent les fours à puddler est de 65o à 600 kilog. pour 1.000 de fer pour une production de 2.000 kilog.' sur 12 heu-
- t'es ;`c'est dOnC 1.200 kilog. de houille consommée.
Sous le rapport absolu de la consommation en -conbustible , on voit que cette quantité est la même que pour les autres fours. Pour échauffer le trou de chio de la cheminée, on recueille toutes les poussières de charbon. On les emploie là, et elles y suffisent très-bien. Lepuddleur fait ses loupes de différentes grosseurs, suivant les poids des fers finis que l'on doit faire et qui varient pour toutes les dimensions; il en forme sous le marteau des massiaux carrés en section, et dont le poids varie de 20 à 8o kilog. , suivant les fers que l'on veut obtenir. Ces loupes présentent beaucoup de ténacité sous le marteau, et l'on a assez de peine à les amener aux dimensions voulues ; la faiblesse du marteau peut y contribuer tout autant que la bonté du fer. Les rnassiaux terminés sont souvent compactes comme du fer que l'on n'a plus qu'à polir. Cette qualité du fer tient en partie à la nature du four où il est puddlé; en effet, lorsqu'on travaille la fonte dans des fours secs, non-seulement elle ne supporte pas le marteau, mais encore elle se brise et s'ouvre sous son travail. Lorsque, antérieurement au puddlage , on la met au contraire dans le petit four où a lieu son chauffage préalable,
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DE FRANGE ET DE BELGIQUE.
il se produit sur elle un effet de décarburation qui améliore de beaucoup la qualité du fer ; ces faits
établissent assez directement le résultat de l'influence propre des fours. Le marteau est mû par une roue dont l'eau arrive et s'écoule comme celle de la soufflerie. Il est pris de côté; la bague a quatre cames; il pèse environ 45o kilog. et donne 8o coups par minute, ce
qui suppose 20 à 22 tours de la roue dans le même temps.
On peut avoir, d'après ce qui précède, le prix
de revient des massiaux. Prix des 1.000 kilo g. de fer en massiaux. _... ..._ ei eg
CHARBON.
FONTE.
,
-8
........---...."----.
Kilog.
p.PrixO. fr.
1.090
140
Montant
Kilog.
fr.
fr. 152,60
Prix p.o».).
708
55
Montant. fr. 38,94
PRIX.
.e
fr. 7,25
fr. 198,79
Chaufferies.
Les massiaux terminés servent de matières pre-
mières aux chaufferies, qui les transfOrment en fer marchand. Les chaufferies ont un marteau pesant 15o kilog., mis en mouvement par une roue placée à côté de celle des hauts fourneaux, et dont les eaux viennent et s'échappent de la même manière que pour les autres roues. Ces eaux, en s'écoulant, font quelquefois encore aller une roue qui se trouve à côté de la chaufferie, et l'ait marcher les deux soufflets qui lui donnent le vent. L'arbre qui les fait mouvoir a deux cames, et les soufflets se relèvent par des contre-poids.