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SITUATION DES FORGES 398 Chacune de ces cames' n'a pas plus de 7 cent. de développement ; le nombre de coups peut varier
jusqu'à 2ou 3oo par minute, suivant l'ouverture lue l'on donne à la came; cela dépend du fer que Ion fabrique. On peut faire des fers ronds jusqu'à la dimension de 16 millim; on les passe à l'étampe, et leur surface est alors d'un brillant remarquable. La soufflerie est mue par une roue placée quel-
quefois fort loin, et qui, dans ces cas, donne le mouvement au soufflet par-dessous et par une série de leviers coudés. Le soufflet a 2 mètres de long, om,90 de large au fond, et on',4o de levée. La ténuité du travail de ces petits fers diminue
de beaucoup leur fabrication ; elle se réduit à 5oo kilog. par 12 heures, ou i.000k. par 24 heures. La soufflerie n'a qu'une tuyère. Le charbon con-
sommé Par 12 heures reste de 65o kilog., c'est donc 65o ,kilog. de charbon pour 5oo kilog. de fer,
ou 1.3oo de l'un pour i.000 de l'autre; cela vient de ce que le combustible brûlé ne tient point tant au fer qu'il échauffe qu'a la quantité d'air qui lui arrive pour l'amener au degré de calorique nécessaire, et, ce degré restant le même, la consommation du charbon pour une même surface de foyer ne doit dès lors pas non plus variex. La main-d'uvre des martinets est payée 18 fr. par i.000lhog. Il y a 3 ouvriers qui suffisent à tout le travail, un chauffeur, un marteleur et un manoeuvre; ils gagnent ainsi à eux trois 9 fr. pour un travail de 1 2 heures. En supposant le même déchet que celui produit
sous le premier marteau, le prix de revient pour 1.000 kilog. sera de 30f,5o d'après le tableau suivant:
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
399
Prix de revient des 1.000 kil, de petits fers. nouiLLE.
MASSIAUX.
Main-
Loyers,
l'oeuvre
etc.
fr.
fr.
fr.
91
18
1,50
...........---,.....----.
hntant. Pris. -ilog.
1.250
Mo
fr.
fr.
20
250
Kilog.
Pri, Montant. fr.
1.300
7
Total
fr. 360 50
Et ce fer se yen 1 420 francs. 11 y a encore une autre classe de fer, c'est celle provenant du travail des petites forges. Petites forges.
Les dimensions des fers que l'on y obtient du marteau et celles des fers du martinet ; néanmoins on les fabrique ordinairement au martinet. La différence que l'on établit entre les prix de ces fers et ceux du martinet proprement dits, ne provient que de la différence de valeur sans la maind'oeuvre. On donne 15 francs par 1.000 kilog. au sont intermédiaires entre celles des fers
lieu de 18. Le vendeur' tache ensuite de faire passer ses fers comme des fers de martinet, et l'acheteur d'ordinaire ne veut les prendre que comme fers marchands, parce que c'est alors pour lui 8o francs de moins aux Loo() kilog.
La consommation du martinet pourrait donc être de 200.000 kilog., .et même de 3oo.o.00 kil. si elle était constante.
Résumé.
Un fourneau peut ainsi produire de la fonte pour alimenter une forge complète, c'est-àdire un four à puddler, les chaufferies d'un . !bine VIII, t 845. 26