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SITUATION DES FORGES
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
marteau, celles d'un martinet, ce qui donne 8 à
ces forges se trouvent ainsi, une fois ces dépenses couvertes, doeulvte d'un côté plus favorisées que les forges iriseexposées au chômage durant deux où
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goo.000kilog. de fer fini, et conserver encore avec cela 3 à 400.000 kilog. de matières brutes pour le commerce. Mais nous devons faire observer que la produc-
tion du haut fourneati estseule continué. Celles des marteaux est. réduite par les moments de chômage ou par les travaux qui ne sont pas continus
,
de
sorte que fon .peut considérer
600.000 kilog. comme le terme moyen du fer
_fini d'un feu de forge. Et c'est en effet le chiffre de production. des usines dont nous venons de donner un aperçu de leur composition et de l'analyse de leur travail.
DEUXIÈME PARTIE. Forges à l'anglaise ou laminoirs de Champagne. FORGES D'AWIINVILLE.
Ces forges, situées dans le département de la Meuse, se trouvent en ce moment construites de manière à produire, avec tous les moyens d'économie que l'on emploie ou que l'on cherche à employer iii lieu is elles réunissen.t, en outre, les avan-
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trois mois de l'année, par suite du défaut d'eau comme, d'ailleurs , les forges dont nous parlons l'étaient avant l'établissement des machines à vapeur;' d'un autre côté,' ces forges se trouvent aussi plus favorisées que les forges à l'anglaise, puisqu'elles marchent dix mois par le moyen de roues, et pendant les deux autres mois, par la chaleur perdue des fours, et que , d'une manière ou d'une autre, elles se trouvent ainsi toujours délivrées de la dépense du chauffbge direct de leurs:machines.
Nous verrons cependant que ces moyens :ne sont pas toujours suffisants, chacun séparément;
que l'on est alors obligé de 'les employer tous deux en même temps, et même parfois d'y joindre, pour les machines, un chauffage auxiliaire direct.
Nous allons successivement nous occuper de chaque partie. Eant-fourneau.
Les laminoirs consomment les fontes de trois
tages de la facile production des laminoirs ou forges à l'anglaise, et l'économie du combustible réalisée dans les forges champenoises; elles sont
haus-fourneaux; mais il n'y en a qu'un dans
disposées, par suite des communications de mouvements de leurs machines, de manière à marcher toute l'année, soit pendant les eaux, par des roues
deux lieues, et appartenant à l'usine elle-même. Les bocards et patouillets sont sur l'emplacement de la minière; c'estimmédiatement une trèsgrande économie de transport, mais que les autres usines ne sont pas à même de faire, n'ayant pas, d'un côté, les minières à leur disposition; d'un autre, et c'est le plus souvent la cause majeure,
hydrauliques, soit pendant l'étiage, par des ma'chines à vapeur, chauffées en partie par la dialeur perdue des fours; 'sauf les dépenses considérables par lesquelles on a acheté ces avantages,
l'usine.
Les mines viennent d'une minière située à