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SITUATION DES FORGES 41° 5 kilos., 2 de déchet pour Io° kilog., dans le cas
d'un produit de 18o kilog., et 5',88 pour celui de 175 kilog., soit en moyenne 5',50. Les déchets varient d'ailleurs suivant 'élue l'on emploie pour les loupes la presse ou le marteau; ils sont plus forts dans ce dernier cas, et cependant quand on se sert de la presse on fait ordinairement six loupes, parce que l'appareil se trou-
vant niai disposé dans ses dimensions ne peut travailler de grosses pièces, tandis que l'on n'en fait que quatre quand on se sert du marteau. On brûle par jour à ces fours cinq brouettes de charbon à 200 kilog. soit i.000 kilog.; on fait neuf chaudes à 190 soit 1.710 kilog.; ce n'est donc que 5,8 à 6 kilog. de chai bon pour to kilog. de fonte travaillée ou hoo kilog. pour 1.000.
Il y a par four trois ouvriers ; le premier, le maître puddleur, qui a 3 fr. 5o cent. par 1.000 kilog.; le second, son aide, qui a 2 fr.; et comme ils ont ,tous deux un travail assez pressé, il y a encore un autre ouvrier nommé toqueur chargé de nettoyer la grille , d'enlever les cendres et de prendre soin d'une partie du laminage, comme on le verra ; il a i fr. 3o cent. .par .jour. Les 1000 kilog. -de fonte travaillée reviennent ainsi à .6 fr. 5o cent. de main-d'oeuvre. Le train cinglent' N n'est composé que de deux
paires de cylindres. Ils sont mis en mouvement par une roue hydraulique 0, ou par une machine à vapeur oscillante à détente P, de hi.' force de 3o chevaux. La roue est placée à moitié sous le plan du bâ-
timent de la machine soufflante F. On en Lit monter oti.descendre la vanne au moyen de quatre engrenages coniques dont d'est assez difficile de
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
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suivre le vrai mouvement. Ils font tourner un arbre placé sur le plancher même de la machine soufflante et qui fait aini monter ou descendre à volonté la vanne de la roue. La roue a sur son arbre un grand engrenage Q, qui communique avec un autre plus petit R ; ce
dernier communique au train du laminoir par deux autres engrenage S et T dont.fun se trouve sur le même axe que lui. Lorsque le laminoir marche par le moyen de la machine à vapeur, l'engrenage S cornm inique avec un autre engrenage plus grand U placé sur l'arbre de la manivelle de la machine; l'engrenage S est ainsi le point de communication des mouvements produits, soit par la roue hydrau-
lique, soit par la machine à vapeur, et il
les
transmet ensuite directement au laminoir de la machine à vapeur. Lorsqu'on veut se servir de l'un de ces deux mouvements , on ôte quelques dents aux engrenages de l'autre, afin de le laisser ainsi libre. La machine à vapeur est,a cylindre oscillant et
de la force de 3o chevaux. Sur farbre de sa manivelle se trouve un excentrique x qui fait aller presque horizontalement la pompe d'alimentaboa p des chaudières à vapeur ; le piston a on', ro de diamètre ; il y a ensuite un tuyau déversoir qui, lorsque les chaudières sont pleines, conduit les eaux que la pompe amène dans le réservoir de la roue hydraulique. A l'extrémité du même arbre se trouve une autre petite manivelle qui fait aller une cisaille Z; cette cisaille sert à découper les fers ébauchés, immédiatement après leur laminage, pour en faire les paquets propres .à la fabrication des autres fers.